Feu à volonté sur le chef du gouvernement italien ! Le 12 février, celui-ci était « l’invité » des eurodéputés lors d’une séance plénière à Strasbourg. Et il a essuyé un feu nourri de critiques, particulièrement violentes. A la manœuvre en particulier, Guy Verhofstadt. L’ancien premier ministre belge, chef du groupe libéral au sein de l’europarlement, est connu pour être un intégriste de l’intégration fédérale de l’UE. Et n’est jamais le dernier en matière d’outrances et de provocations. Cette fois, il s’est surpassé, en accusant Giuseppe Conte de « stupide abus de pouvoir » dans son propre pays.
Deux griefs ont en particulier nourri la vindicte de M. Verhofstadt : le gouvernement italien aurait pris parti pour les Gilets jaunes en France, notamment à travers la visite d’un de ses deux vice-premiers ministres, Luigi Di Maio, dans l’Hexagone, et de sa rencontre avec quelques individus se réclamant dudit mouvement ; mais aussi l’attitude de Rome qui a bloqué une position commune des Vingt-huit à propos du Venezuela. L’Italie a été en effet l’un des rares pays à refuser que l’UE se mêle de la politique interne de Caracas.
L’UE n’a pu reconnaître officiellement le président vénézuélien autoproclamé Juan Guaido. Le veto italien a mis hors de lui l’échevelé eurodéputé.
L’Union européenne en tant que telle n’a donc pu reconnaître officiellement le président autoproclamé Juan Guaido en lieu et place du chef de l’Etat élu, Nicolas Maduro. Ce veto italien a mis hors de lui l’échevelé eurodéputé. Pour ce dernier, le mobile du crime est d’ailleurs tout trouvé et constitue évidemment une circonstance aggravante : le gouvernement italien a pris cette décision « absurde » sur la base d’« ordres du Kremlin ». Une obéissance qui, a dénoncé le Torquemada libéral, amène l’Italie à se comporter d’une manière « anti-européenne ».
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