La grève durait depuis plus de trois semaines © Radio France - Magali Fichter
Metz, France
Le mouvement de grève durait depuis plus de trois semaines, avec des revendications à la fois nationales et locales. Aux urgences de l'hôpital de Mercy, même si le protocole de sortie de grève n'a pas encore été signé, les discussions sont en bonne voie entre la direction et les syndicats : "la direction a ouvert la porte des négociations, et il semblerait qu'il y ait des possibilités d'aboutir, au minimum, sur le pourvoi des postes vacants, et sur la création de certains postes, notamment aux urgences", précise Mathieu Piotrkowski, de la CGT Santé.
Les revendications nationales restent sur la table
"Les choses ne sont pas complètement bouclées, mais on estime que la mobilisation des agents a payé", souligne-t-il. Cela dit, les revendications nationales restent sur la table : "aujourd'hui, ni Agnès Buzyn, ni Emmanuel Macron n'ont entendu les quelque 200 services d'urgence qui sont aujourd'hui en grève, et qui réclament la fin d'une austérité qui n'est plus supportable", martèle le syndicaliste. La CGT appelle d'ores et déjà à participer à la
journée de mobilisation nationale
du secteur santé
le 11 septembre prochain.