
RT France
En marge de l'ouverture du G7, entre 9 000 et 15 000 personnes ont défilé entre Hendaye et Irun afin de manifester leur opposition au sommet. Pour leur acte 41, certains Gilets jaunes s'étaient joints au cortège. Aucun incident n'a été à déplorer.
Alors que le G7 vient d’ouvrir ses portes ce 24 août à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées pour manifester leur opposition au sommet. Le défilé, autorisé par la préfecture, reliait Hendaye, où les militants organisaient un contre-sommet, à Irun, de l’autre côté de la frontière espagnole. Les plateformes G7 Ez et Alternatives G7 ont avancé le nombre de 15 000 participants alors que la préfecture des Pyrénées-Atlantiques en a dénombré 9 000.
Présent sur place, un journaliste de RT France rapporte que les manifestants ont commencé à se réunir aux alentours de 10h30, soit une heure avant le début de la marche. Des Gilets jaunes étaient présents sur place, pour l’acte 41 de leur mobilisation
Répondant à RT France, Francis, un Gilet jaune ayant fait le déplacement depuis la Dordogne, précise que cette agglomération des luttes «va dans la continuité de tout ce que l’on vit depuis [des] mois», ajoutant «ne rien» attendre du sommet.
Des images captées par une journaliste de RT France présente en tête de cortège montrent la foule défiler dans le calme avec des pancartes comme «Climat et justice sociale. G7 agissez» ou encore «Climat, inégalités, faim, pauvreté = même combat». Certains manifestants étaient porteurs de l’ikurrina, le drapeau basque.
Sébastien, un militant de la CGT présent à Hendaye, explique au micro de RT France qu’il a fait le choix de descendre dans la rue pour s’«opposer au G7 et aux politiques menées aujourd'hui par les sept responsables des plus grands pays». Pour le manifestant, le fait que «les sept plus grands responsables aient pour thème principal les inégalités alors que les politiques qu’ils mènent dans leur pays […] accroissent ces inégalités» n'est rien d'autre qu'un «pied de nez à l’Histoire».
Le syndicaliste dépeint en outre un «système [...] à bout» qu’il voudrait remplacer par «un nouveau système politique qui est à l’opposé de ce que prônent et font ces dirigeants-là». Selon le militant, il faudrait que «la globalisation ne soit pas le mot d’ordre» dans une organisation «où l’on recentrerait le pouvoir et les décisions au plus près des populations et où dominerait non pas la soif de s’enrichir, mais le bien-être et le bien-vivre ensemble».