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La fumée s'échappe d'une installation pétrolière de la compagnie Aramco à Abqaiq (Arabie saoudite), après une attaque par drones, le 14 septembre 2019. (AFP)
Attaques des combattants yéménites :
des drones sur les puits de pétrole en Arabie saoudite
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franceinfo
L'or noir dans tous ses états. Les cours du pétrole se sont envolés, lundi 16 septembre, deux jours après les attaques contre des infrastructures pétrolières en Arabie saoudite. Plus de 10% pour le brent de mer du Nord, qui a atteint un niveau sans précédent depuis la guerre du Golfe en 1991, et près de 9% pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI), qui a connu sa plus forte hausse journalière depuis le 22 juin 1998.
La production du royaume a été réduite de moitié, soit 5,7 millions de barils par jour : l'équivalent de 5% de la consommation quotidienne mondiale.
Si le monde n'est donc pas menacé dans l'immédiat d'une pénurie d'or noir, les marchés manifestent aussi par leur coup de sang, lundi, la crainte d'une escalade militaire entre Washington et Téhéran. Les Etats-Unis se sont dits "prêts à riposter" aux attaques de drones, après que le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a accusé, samedi, l'Iran d'en être à l'origine. Les rebelles yéménites houthis, soutenus par l'Iran et qui font face depuis cinq ans à une coalition militaire menée par Riyad, ont revendiqué ces destructions.
Mais pour Mike Pompeo, il n'y a aucune preuve que ces attaques soient venues du Yémen. Avant d'accuser Téhéran d'être à l'origine des attaques de drones contre les installations pétrolières saoudiennes, Washington avait déjà rendu l'Iran responsable en mai et juin d'attaques et d'actes de sabotage contre des pétroliers dans le golfe d'Oman.
"Ca n'empêche pas Nicolas" :
Que les forces yéménites aient envoyé des drones sur les champs pétrolifères d'Arabie saoudite, c'est de bonne guerre : depuis des années celle-ci a détruit villes et villages au Yémen, massacrant sa population avec une sauvagerie reconnue par le monde entier.
L'argument avancé par Riyad, soutenu par Washington, que le Yémen ne peut fabriquer des drones, et donc que ceux-ci sont (peut-être) d'origine iranienne ne peut-être un argument contre l'Iran :
qui fournit des armes les plus sophistiquées à l'Arabie saoudite malgré les horreurs que celle-ci commet ?
La France et l'Allemagne au titre du libre commerce international.
Pourquoi l'Iran n'aurait-il pas le droit d'en faire autant au profit du Yémen qui ne fait que de se défendre ?
Et pendant ce temps-là, selon 
Depuis début 2019, le métal précieux s’est apprécié de pratiquement 20 %.
Comme quoi même pendant les guerres, les affaires sont les affaires