Le 12 septembre dernier, la cour d'appel de Toulouse a rendu un jugement défavorable pour la CGT. Elle lui ordonne de quitter le local de la place-Parmentier, sous une lourde astreinte.
Et de poursuivre : «On aurait préféré avoir un échange constructif avec M. le maire, sur les conditions de relogement. Le dossier de l'union locale et de son hébergement sera présent tout au long de la campagne pour les municipales (…) Il n'y aura pas que le pourvoi en cassation : on va démarrer très très vite des actions sur le terrain, sur la voie publique, et on s'interdit rien, pour expliquer les choix de la CGT acculée dans une situation qu'elle n'a pas choisie.»
Le chiffre : 200
euros d'astreinte > Par jour d'occupation des lieux. C'est ce qui menace la CGT si elle ne quitte pas le local de la place-Parmentier dans le délai fixé par la loi : quinze jours après la notification du jugement. Un «loyer» qui deviendra rapidement insupportable pour le syndicat.