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REPRIS SUR EL DIABLO

La mort de Jacques Chirac et le tintamarre médiatique qui s’en est suivi m’a remis en mémoire un couplet de Georges Brassens :

 

J’ai mis ma tenue la plus sombre
Et mon masque d’enterrement
Pour conduire au royaume des ombres
Un paquet de vieux ossements
La terre n’a jamais produit, certes
De canaille plus consommée
Cependant, nous pleurons sa perte
Elle est morte, elle est embaumée

 
Il est toujours joli, le temps passé
Un’ fois qu’ils ont cassé leur pipe
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés
Les morts sont tous des braves types

 

Que n’a-t-on pas dit de Chirac lorsqu’il était vivant. A la fin des années 1970, il était le symbole de la droite dure et affairiste. En 1986, on le représentait sur les affiches en boucher. En 2002 c’était encore « l’escroc » face au « salaud » Le Pen. Que n’a-t-on dit de lui : Pour certains, l’ambitieux trop pressé et sans scrupules, pour d’autres un homme corrompu entouré de corrompus, pour d’autres encore le raciste des « bruits et des odeurs », et pour une grande partie de l’opinion un « roi fainéant ». Même Marie-France Garaud, qui pourtant avait été son Pygmalion, l’avait exécuté avec l’une de ces formules dont elle avait le secret : « j’ai cru qu’il était du marbre dont on fait les statues, mais il est de la faïence dont on fait les bidets ». Alors comment se fait-il qu’aujourd’hui cette droite centriste et cette gauche qui l’ont en son temps exécré versent des chaudes larmes sur sa dépouille ?

 

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Tag(s) : #Politique française
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