Le Mouvement des Gilets jaunes s’est développé massivement à côté d’un courant syndical en déclin, ce qui a provoqué le mécontentement de nombreux militants de la CGT et ce qui a permis de relancer des activités combatives et des convergences des luttes à partir de ses structures de base.
Ce qui a permis aussi d’empêcher la normalisation néolibérale du « syndicalisme rassemblé » prévue par sa direction lors du récent congrès de la CGT. Désormais, la défense de la structure confédérale et démocratique du syndicat, la multiplication des actions autonomes lancées par les fédérations syndicales les plus combatives, les activités de terrains de la part des Unions locales et départementales en coordination avec les mouvements sociaux, les gilets jaunes, les quartiers populaires a connu un essor inédit. Sans plus avoir à tenir compte des injonctions provenant d’en haut.
La reconquête d’un syndicalisme de lutte et de classe s’opère sur le terrain en même temps que la relance d’initiatives régionales et locales de formation militante. L’ébullition sociale qui s’est répandue tout au long de l’année écoulée connaît des prolongements qui provoque des réflexions auxquelles participe notre collègue de rédaction (Jean-Pierre Page), militant de longue date de la CGT et acteur connu du mouvement syndical internationaliste et anti-impérialiste.
La Rédaction de LA PENSÉE LIBRE