Alain Madelin reprend du service au nom de la finance mondialisée

REFLEXIONS DE JEAN LEVY

A PARTIR D'INFORMATIONS DE

BREIZH INFO

Alain Madelin sort de la peine ombre pour s'engager pleinement au service du capital financier mondialisé. Pour lui :   « Le problème de fond reste le même. Nous vivons une transition, celle de la civilisation industrielle liée aux États-nations vers la civilisation mondiale de la connaissance numérisée. » (Le Figaro, mardi 12 novembre 2019). Et il opte sans hésiter pour ce qu'il appelle "la civilisation mondiale" opposée à la nation.

S'il reprend du service aujourd'hui pour défendre les intérêts de l'oligarchie, c'est qu'il mesure celle-ci menacée en France comme dans le monde entier par les peuples qui se soulèvent du Chili à l'Irak en passant par la Colombie et le LIban, et en France, par le mouvement historique des Gilets jaunes.

Le temps n'est plus pour Madelin aux boutades telles qu'il les brandissait lors de l'élection d'Emmanuel Macron, taxant celui-ci de "Robin des bois au service des riches". 

Face au peuple, chacun regagne son camp.

Alain Madelin, qui dans les années 80, était devenu l'espoir politique des possédants, lui l'ancien des commandos d'Occident, avait jeté l'éponge, l'arène politique à droite était devenue le champ clos de la querelle Balladur-Chirac et la victoire de ce dernier.

S'étant replié modestement dans la circonscription bretonne de Redon, celle-ci lui paru rapidement bien restreinte pour ses ambitions. Aussi, en attendant une situation plus favorable pour retrouver une place au haut de l'affiche, il pris le chemin des affaires...

La profondeur actuelle de la crise du capitalisme semble lui donner l'occasion de refaire surface sur le plan politique, à nouveau au service des riches...