Le nouvel exécutif bruxellois, adoubé par les Vingt-sept, entrera en fonctions le 1er décembre. Douze jours plus tard, le Parlement britannique sera renouvelé, ouvrant la voie à une rapide dénouement du Brexit. Mais quatre romanciers à succès (photo ci-dessus) font une tournée sur le Vieux continent pour dire leur rancœur contre leurs concitoyens.
Le Conseil de l’UE (les ministres des Vingt-huit) a approuvé, ce lundi 25 novembre, la liste définitive des membres de la future Commission européenne. La règle veut que chaque Etat choisisse une personnalité pour siéger au sein de celle-ci, mais trois candidats désignés avaient été retoqués par les eurodéputés durant le mois d’octobre.
En remplacement de sa première proposition – un ancien ministre jugé trop proche du chef du gouvernement, Viktor Orban – la Hongrie a finalement désigné son ancien ambassadeur à Bruxelles, Oliver Varhelyi, qui a dû jurer ses grands dieux que jamais il ne prendrait de consignes à Budapest. Le nouveau gouvernement roumain a promu une ex-eurodéputée PNL (droite), Adina Valean, en lieu et place de la sociale-démocrate initialement désignée. Et, pour la France, Thierry Breton hérite du large portefeuille (marché intérieur, politique industrielle…) initialement destiné à Sylvie Goulard. M. Breton n’a gagné son ticket que par un vote très serré, certains ayant fait remarquer que la firme dont il était PDG travaille massivement avec des financements de l’UE.
La nouvelle Commission européenne devrait être avalisée le mercredi 27 novembre par un vote global de l’europarlement, dernière étape avant sa prise de fonctions, le 1er décembre. Soit avec un mois de retard sur le calendrier prévu, du fait des trois vetos mis par les eurodéputés, toujours avides de croire qu’ils jouent un rôle essentiel.
Procédure contre le Royaume-Uni
Seule ombre désormais au tableau, une procédure a été engagée contre le Royaume-Uni qui était dans l’obligation de désigner un commissaire. Bruxelles peut toujours courir, avait répondu en substance Boris Johnson.
Le premier ministre britannique sortant mise sur les élections du 12 décembre pour disposer d’une majorité absolue à la Chambre des communes, et pouvoir ainsi réaliser le Brexit en quelques semaines. Par ailleurs, les Conservateurs se sont engagés à mettre fin à l’austérité et à investir massivement. De son côté, le chef des Travaillistes a souligné que son programme – notamment fiscal, et de nationalisation – était le plus radical depuis 1945.
Mais Jeremy Corbyn a surtout promis de renégocier avec l’UE...
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