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La raffinerie Lavéra, près de Martigues dans les Bouches-du-Rhône, est à l’arrêt depuis dimanche après une décision de la branche chimie de la CGT. PHOTO AFP

La raffinerie Lavéra, près de Martigues dans les Bouches-du-Rhône, est à l’arrêt depuis dimanche après une décision de la branche chimie de la CGT. PHOTO AFP - AFP
Grève  La raffinerie Lavéra est à l’arrêt..Et dans les autres, le personnel en décide dans des AG aujourd'hui.

La raffinerie Lavéra, près de Martigues dans les Bouches-du-Rhône, est à l’arrêt depuis dimanche après une décision de la branche chimie de la CGT.

Jusqu’ici la production et l’approvisionnement en carburant restaient assurés «normalement», tandis que sept des huit raffineries de métropole étaient déjà touchées par la grève dans le cadre des mobilisations contre la réforme des retraitesDimanche cependant, la CGT Chimie est montée d’un cran et annoncé que les procédures d’arrêts avaient été enclenchées à la raffinerie Lavéra, près de Martigues. Emmanuel Lépine, le secrétaire général de la CGT chimie, a par ailleurs assuré sur franceinfo que les syndicats de la branche pétrole «  ont la volonté de faire la même manipulation  » dans les autres raffineries de France.

Selon Emmanuel Lépine, des assemblées générales vont avoir lieu lundi 23 décembre «  dans les raffineries du Grandpuits (Seine-et-Marne), à la Mède (Bouches-du-Rhône), à Feyzin (Rhône)  » et il va être proposé aux salariés «  de décider l'arrêt des installations . » Si cette décision est prise, c'est «  la moitié de la capacité de production de carburant en France qui s'arrête  », a précisé Emmanuel Lépine, «  l'autre moitié est assurée les dépôts portuaires . »

 

franceinfo

Selon Emmanuel Lépine,le secrétaire de la Fédération CGT, des   assemblée générale vont avoir lieu lundi 23 décembre "dans les raffineries du Grandpuits (Seine-et-Marne), à la Mède (Bouches-du-Rhône), à Feyzin (Rhône)" et il va être proposé aux salariés "de décider l'arrêt des installations."

"Monter d'un cran"

Si cette décision est prise, c'est "la moitié de la capacité de production de carburant en France qui s'arrête", explique Emmanuel Lépine, "l'autre moitié est assurée les dépôts portuaires." Mais le secrétaire général de la CGT chimie rappelle que "ces dépôts sont également en grève. Les remorqueurs de Fos-sur-Mer ne branchent plus les bateaux sur le port pétrolier. Au Havre c'est la même chose, les portuaires sont en grève."

Le syndicat entend "monter d'un cran" dans son opposition à la réforme des retraites. "On avait donné un ultimatum au gouvernement, il n'a pas entendu, on fait ce qu'on avait prévu", martèle Emmanuel Lépine.

Face au risque d'une impopularité de ce mouvement auprès des Français, le patron de la CGT chimie tient à souligner que "dans les AG, dans les manifestations, on a commencé à avoir des discours qui sont plus larges que la retraite." Il en appelle au gouvernement qui est "en pleine responsabilité de la situation actuelle". "C'est à lui de s'en sortir", conclut le syndicaliste.

 

Tag(s) : #Grèves Raffineries Retraites
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