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A Toulouse

Nouvelle mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle, ce mardi 14 janvier 2020. / © Yann-Olivier d'Amontloir/FTV

41 jours de mobilisation contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement et toujours des manifestants dans les rues de Toulouse.

A l'appel de plusieurs organisations syndicales parmi lesquelles la CGT, la FSU, Solidaires, le CFE-CGC, une nouvelle manifestation a lieu ce mardi 14 janvier 2020, à Toulouse. Alors que les négociations sur la réforme des retraites se poursuivent entre le gouvernement et les syndicats.

Manifestation intersyndicale donc et interprofessionnelle : on pouvait voir dans le cortège des cheminots, des soignants, des enseignants mais également une quarantaine d'avocats en robe noire.

 

Dans le Gard

Les compteurs d'électricité d'une vingtaine de communes du Gard ont été basculées en heures creuses pour une durée indéterminée par des grévistes au nord de Nîmes. Quelques heures auparavant, une trentaine de cheminots ont bloqué le dépôt SNCF de Nîmes.

Les compteurs d'électricité d'une vingtaine de communes du Gard ont été basculées en heures creuses pour une durée indéterminée par des grévistes au nord de Nîmes. / © P. Pidoux  Dans le Gard, la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas alors que commence la 41ème journée de grève. 

Energéticiens, cheminots, professeurs et gilets jaunes sont allés manifester devant le poste source Enedis de Moussac (Gard). A 12h07, précises, les grévistes sont rentrés sur le site pour basculer une vingtaine de village en heures creuses pour une durée indéterminée : La Calmette, Saint-Chaptes, Ners, Maruéjols-lès-Gardon, Massanes, Nozières, Castelnau-Valence, Saint-Hippolyte-de-Caton, Saint-Jean-de-Ceyrargues, Euzet, Sauzet, La Rouvière, Saint-Génies-de-Malgoirès, Collorgues, Boucoiran-et-Nozières, Saint-Bauzély, Moussac, Brignon, Cruviers-Lascours, Saint-Étienne-de-l'Olm, Martignargues, Saint-Césaire-de-Gauzignan, Saint-Dézéry, Saint-Maurice-de-Cazevieille.

Les habitants paieront moins cher leur électricité ces prochains jours sauf pour ceux équipés de compteurs linky. Les grévistes ont pu sortir sans être inquiétés par les forces de l'ordre. "Il est possible de mettre en avant le pouvoior d'achat et de le favoriser au moment où le gouvernement fait tout pour le baisser," explique Slimane Madadi, secrétaire général CGT Energie 30. 

La lutte contre la réforme des retraites s'est poursuivie dans l'après-midi avec une manifestation  dans les rues de Nîmes. Environ 400 personnes ont défilé.
 

Dépôt SNCF bloqué quelques heures


Un peu plus tôt dans la matinée,  une trentaine de cheminots ont bloqué le dépôt SNCF de Nîmes pendant près de 3 heures. Le blocage a commencé à 5h30 ce matin. Ils ont empêché les trains de rentrer et de partir du dépôt.

Si vous n'arrivez pas à visualiser ce message, cliquez ici
  A Montauban Mardi 14 Janvier  
 
Hôpital de Montauban : 25 médecins démissionnent collectivement de leurs fonctions administratives
 
 
Hôpital de Montauban : 25 médecins démissionnent collectivement de leurs fonctions administratives
 
Mardi 14 janvier 2020, 25 médecins et chefs de service du centre hospitalier de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, ont démissionné collectivement de leurs fonctions administratives. Ils dénoncent un manque criant de moyens qui est en train de faire sombrer l'hôpital.
 

L'hôpital va disparaître. C'est le cri d'alarme que poussent, ce mardi 14 janvier 2020, 27 médecins de l'hôpital de Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, qui mettent leur démission collective dans la balance. Une mesure symbolique, initiée nationalement par plus de 1 000 médecins et chefs de service.

A Montauban, le mouvement est très suivi. Il touche tous les services et toutes les spécialités. Les 27 médecins démissionnaires dénoncent un manque de moyens qui paralyse l'établissement. Les postes vacants sont de plus en plus nombreux. Et la raison en est simple : les salaires des personnels para-médicaux sont trop bas. Ils provoquent une véritable fuite des salariés vers le privé. 

Or cette "vacance" désorganise tout le fonctionnement de l'hôpital, selon les médecins. Et altère la qualité des soins. Ils demandent donc d'urgence des augmentations de salaire pour ces catégories de soignants.

Plus globalement, les médecins et chefs de service démissionnaires estiment que le plan hôpital du gouvernement est "largement insuffisant". Il manquerait encore 600 millions d'euros pour l'hôpital public français. "Arrêtons de fermer de lits", martèle le corps médical. Il demande un grenelle de l'hôpital public, pour que celui-ci ne disparaisse pas.

Pour rappel, l'hôpital de Montauban, et son service des urgences, a été particulièrement mobilisé en 2019, avec un des mouvements de grève les plus longs de France.

 

© F.Desse/France 3 Occitanie

Le personnel des urgences de l'hôpital de Montauban est en grève illimitée. Un mouvement de protestation lié aux conditions de travail. Il réclame des effectifs supplémentaires.

De plus en plus de patients et pas assez de personnel soignant.

Brancardier(e)s, infirmier(e)s et aides soignant(e)s sont en grève depuis ce lundi 3 juin aux urgences de l'hôpital de Montauban.
Un appel à la grève lancé par trois syndicats. 
Près de 80% du personnel soignant des urgences seraient en grève. Un mouvement soutenu par les médecins. 
Dans un communiqué la direction de l'hôpital de Montauban explique que "les financements actuels des services des urgences sont basés majoritairement sur des données datant de plusieurs années et ne reflètent plus l’activité actuelle des urgences en constante évolution."

Le nombre de passages aux urgences est passé de 32 000 par an en 2013 à 40 000 par an en 2018. Cela représente en moyenne selon la direction 113 passages par jour depuis début 2019.

La Direction du Centre Hospitalier de Montauban "tient à préciser qu’elle ne s’oppose pas aux agents et comprend leurs revendications mais elle n’est pas à l’heure actuelle en capacité de financer ces créations de poste du fait des crédits alloués par l’assurance maladie."
Elle tient aussi à rassurer ses usagers et leur assurer que la continuité des soins ne sera en aucun cas impactée.

A Rodez

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