Il fait encore nuit ce mardi matin dans la cabane des Gilets jaunes de Parcey : c’est l’heure du café. Photo Progrès /Serge DUMONT
L'alerte avait été donnée lundi 6 janvier fin d’après-midi : le préfet aurait ordonné la destruction de la cabane des Gilets jaunes de Parcey par les agents de la DDE, qui ont fait fuiter l’information.
Un appel à la mobilisation était aussitôt relayé par la CGT pour une action commune. Objectif : être présent sur le site dès 5 heures du matin ce mardi 7 janvier pour former une chaîne humaine et empêcher la destruction de l’emblématique cabanon
Dès l’aube, une bonne trentaine de Gilets jaunes, de syndicalistes et de sympathisants se sont retrouvés sur le site.
« S’il faut démolir, on le fera nous-même. Mais on ne veut pas que l’on détruise cette cabane dans notre dos. Nous voulons récupérer notre matériel », explique Jérémy, l’un des Gilets jaunes historique du rond-point de Parcey.
L’intervention redoutée n’avait pas eu lieu ce mardi en milieu de matinée. « Nous restons sur place, au cas où ».