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Acte 66 des Gilets jaunes : à Rennes, des heurts éclatent avec les forces de l'ordre Manifestation des Gilets jaunes à Rennes,

 

LA REFORME DES RETRAITES ET LES FRANCAIS

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous 

Réforme des retraites : 67 % des français veulent un référendum 

et consumimur igni

Sans répit la France connait une agitation inédite depuis deux ans et demi. Macron nous surprend tous les jours un peu plus à coaliser contre lui l’ensemble des Français. C’en devient pathétique et misérable une telle obstination dans la médiocrité. Le voilà qui réfléchit – un bien grand mot tout de même pour ce pantin – à un référendum qui porterait sur l’écologie, histoire de se refaire la cerise, avec une question du genre êtes vous oui ou non pour la fin du monde.

Mais pour l’instant, ce sont les Français qui veulent un référendum sur la réforme des retraites. Evidemment, il est hors de question qu’il le permette, comme il ne se risquera pas à un référendum sur la privatisation d’ADP. Il veut bien faire un référendum mais que sur des sujets qui ne gâche en rien son entreprise de démantèlement des acquis sociaux et de la propriété collective.

Cette sournoiserie devient au fil des jours plus évidente, car si on est trop con pour voter sur la réforme des retraites pourquoi serait-on assez intelligent pour voter sur l’écologie ? Mais dans cette réforme des retraites qui n’est pas encore votée non seulement les macroniens – si, si, il en reste encore – ont fait preuve de leur ignorance, ne comprenant même pas la loi qu’ils prétendent voter pour faire plaisir au président-fou, mais en plus ils ont étalé leur amateurisme.

Macron a beau les féliciter pour ce manque de professionnalisme, ça marque mal à un mois des élections municipale. La commission parlementaire a dû renoncer à l’examen de sa loi, et donc admettre, calendrier oblige, qu’ils vont voter une loi dont ils ne connaissent pas le contenu, qui par ailleurs a été dénoncé par le Conseil d’Etat ! Tout cela frise l’inconséquence.

Les LREM ne savent pas où ils vont, ou plutôt, ils vont à la défaite.

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous 

Le 12 février les manifestants brûlent l’effigie de Macron sur le Vieux Port 

Croyez vous pour autant que les manifestations se calment ? Pas du tout ! ça continue de plus belle, même si ce n’est pas massif. Le 12 février les manifestants remontés contre la réforme des retraites ont brûlé à Marseille l’effigie de Macron. C’est un pied de nez à cet imbécile de Badinter. Certains s’indignent de cette pratique devenue courante depuis le mouvement des Gilets jaunes : pendre Macron, porter sa tête en carton au bout d’une pique, le guillotiner, le brûler. On fera deux remarques à ce propos. Macron devrait se féliciter que pour l’instant il ne s’agit que de violences très parodiques. La deuxième, c’est qu’il s’agit là d’une dévalorisation permanente du président-fou. Comme s’il ne méritait même pas la peine d’être pendu, tant sa personnalité floue ne le mérite pas. C’est peut-être cela que les macroniens ne supportent pas, le fait qu’on traite cet imbécile de cette manière. En tous les cas, cette action a entraîné l’arrestation de Didier Manca, et hop, tout de suite derrière, une autre manifestation réclamant sa libération aabouti au blocage partiel du trafic à la Gare Saint-Charles. Mais cette débauche répressive ne peut plus masquer l’isolement du pouvoir, au contraire, elle le renforce. 

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous 

Gare Saint Charles les cheminots protestent contre l’arrestation de Didier Manca, responsable syndical 

Donc le 12 février on a recommencé les manifestations aux flambeaux un peu partout en France. Et on pouvait y voir nos amis Gilets jaunes dans la plupart des cortèges. Les cortèges étaient relativement nombreux, déterminés et enthousiastes, comme si les manifestants pensaient qu’ils allaient gagner finalement malgré l’entêtement imbécile du gang de l’Elysée. Ces manifestations aux flambeaux sont un peu une nouveauté en France, cela égaille la morosité ambiante et donne du cœur à l’action. C’est une belle initiative.

Cependant il n’est même plus possible comme l’an dernier de dire, tel jour c’est manifestation de ceci ou de cela, parce que nous sommes dans un état de contestation qui est devenu permanent et auquel les Français prennent beaucoup de goût. C’est en effet bien mieux de faire l’actualité avec les camarades que de regarder le journal télévisé tout seul dans son coin dans son canapé. 

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous 

Retraite au flambeau le 12 février, les Gilets jaunes aux premières loges 

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Montpellier

Entre temps, les avocats ont reconduit la grève un peu de partout en France et se révèlent de redoutables ennemis de la Macronie et de ses extravagances.

C’est une profession peu nombreuse, peu portée au gauchisme et à la contestation, mais elle bloque maintenant le fonctionnement de la justice et contribue à mettre en évidence le chaos dans lequel le président-fou a plongé tout le pays. Le fait que dans leur imbécilité les macroniens se soient attaqués à une profession qui ne réclamait rien et qui possédait sa caisse parfaitement autonome sans rien coûter, montre à quel point ceux qui conduisent la réforme le font complètement à l’aveugle. Seuls contre tous, ils construisent leur propre oraison funèbre.

La virulence et la ténacité de cette opposition des robes noires a pourtant surpris, mais en tous les cas elle démontre que la méfiance des professions libérales est bien là. Dans le cas des avocats, il est très probable que la façon dont la Macronie piétine l’Etat de droit ait aggravé le divorce d’avec le pouvoir. 

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous 

Le 12 février les avocats du barreau de Paris votent la continuation de la grève 

Comme je l’ai dit un peu plus haut Macron tente de jouer les écologistes. Ce n’est pas que le problème environnemental n’existerait pas, mais quand ce sont les politiciens qui s’en emparent, ça devient dérisoire, la tarte à la crème de l’époque.

En vérité Macron est assez mal équipé pour cela, ne serait-ce qu’à cause de tous ses manquements antérieurs sur la question des glyphosates, la suppression du fameux train de Rungis, également des ordres donnés aux préfets pour poursuivre les maires anti-glyphosates devant les tribunaux administratifs, et d’autres actes similaires qui le place directement dans le camp du capitalisme dérégulé.

Donc voilà Tartuffe qui va au Mont Blanc, emmenant avec lui ses dizaines de gardes du corps dans des voitures très polluantes, aggravant de fait le problème. Et le voilà qui se désole avec de larmes de crocodiles de ce que la Mer de Glaces est en train de disparaître. Il veut sauver le Mont Blanc, mais sans nous dire que le désastre écologique que nous vivons est d’abord le résultat de la croissance économique qui produit et nous somme de consommer à peu près n’importe quoi.

De même il ne dit pas qu’une partie de ce désastre est le résultat d’une orientation trop importante de la France sur le marché touristique dans la division européiste du travail. C’est comme si nous voulions sauver la malheureuse Venise sans diminuer le nombre des touristes, cette plaie de l’Humanité, sur la Place San-Marco.

Cependant les manifestants étaient à Saint-Gervais, nombreux pour dénoncer ce coup de publicité et rappeler qu’on le traquera n’importe où qu’il aille. Tout le monde se dit écologiste aujourd’hui, mais qu’un petit banquier s’adonne à cette fantaisie fait sourire[1]. Qui peut y croire ? Même Le monde nous dit que c’est du vent et que les mesures envisagées seront sans effet[2]. 

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous 

A Saint-Gervais la contestation a rattrapé le président-fou 

Avec Macron on s’enfonce un peu plus tous les jours dans la turpitude. Le voilà qui recevant les députés-godillots, les traite d’amateurs, avouant de ce fait que lui, son gouvernement et ses godillots naviguent complètement à la godille. Et comme si cela ne suffisait pas voilà Benjamin Griveaux, l’homme qui courait plus vite que la tractopelle du temps qu’il était ministre, qui se fait piéger bêtement avec une vidéo « intime », c’est-à-dire un petit film porno où il tient la vedette, mais sans sa femme ! Le cœur des hypocrites – comprenez la classe politique – a dénoncé cette utilisation alors qu’il est déjà très mal en point dans les sondages. Mais tout le monde est bien content, espérant secrètement récupérer les malheureuses voix perdues sur cette candidature très clairement incongrue. Stéphane Guerini, le soi-disant patron du parti des bras cassés LREM, a dit qu’il allait réfléchir à une candidature de substitution ! Bon courage à un mois des élections ! Cet épisode drolatique ne serait rien, s’il ne confirmait l’amateurisme arrogant du parti du président-fou qui l’a personnellement choisi en croyant qu’il était capable de gagner la capitale, le préférant au matheux Villani, allez savoir pourquoi. En attendant, Benjamin Griveaux est fini, lessivé. Certes ce n’est pas le premier homme politique qui déconne, mais à ce niveau de production industrielle des bévues et des gaffes on va finir par croire qu’ils le font exprès ou qu’ils sont encore plus dégénérés que leurs prédécesseurs !

Tout le monde est tombé sur le dos de Piotr Pavlenski qui aurait selon ses dires été celui qui a fait tomber Griveaux. Ce dernier qui se dit artiste se définit également comme un Gilet jaune. Diable, un russe Gilet jaune, qui part en guerre contre Griveaux, on peut y voir aussi la main de Poutine !

Les politicards ont tous crié au viol de la démocratie parce qu’on a divulgué les turpitudes de l’inconséquent Griveaux. Mais on note qu’ils sont moins prompts à dénoncer les violences policières, les interdictions de manifester ou les condamnations extravagantes des Gilets jaunes. C’est bien comme s’ils défendaient un clan qui est un peu à part du point de vue de la justice et de la vie sociale.

En attendant les Internautes qui sont plus malins ont tout de suite fait le rapprochement avec DSK  dont il a été un des disciples ! L’élargissement de Balkany pour raisons de santé a été commenté comme il se doit par BFMTV qui a invité cet escroc, comme s’il s’agissait d’un héros. On a les héros qu’on peut. Les Gilets jaunes ont Christophe Dettinger ou Jérome Rodrigues, la bourgeoisie a le couple Balkany et Carlos Ghosn.   

 

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous 

Griveaux mettant en scène sa malheureuse épouse qui fut aussi l’avocat de Bernard Tapie, le monde est petit 

En attendant, la démission de Griveaux ne règle rien du tout, car LREM prétend lui trouver au pied levé un remplaçant. Et les noms qui circulent font un peu peur. Qui profitera de cet effondrement ? sans doute insuffisamment Villani qui avait été écarté par Macron lui-même. On voit mal le président fou demander à ses maigres troupes parisiennes de se ranger maintenant derrière le matheux.

Le plus probable est que la liste LREM fera moins de 10% des voix et ce sera encore plus le signe d’un rejet de Macron dans l’opinion, accentuant son isolement. Mais il y a encore autre chose que révèle cette affaire, c’est la complicité des journalistes pour protéger la classe politique.

En effet si le peuple est unanime pour dire que Griveaux l’a bien cherché, présentant d’un côté un profil lisse de bon mari exemplaire, et de l’autre filmant sa bite pour l’envoyer à sa maitresse, les journalistes, y compris l’ignoble Plenel, et les politiciens sont unanimes, y compris chez Mélenchon, à condamner cette diffusion avançant sans qu’on sache pourquoi que c’était là un déni de démocratie.

Cette unanimité montre aussi bien que les journalistes et les politiciens de profession, et bien on peut s’en passer. Il y a quelques années, en 2006, Christophe Deloire et Christophe Dubois avaient publié un ouvrage intitulé Sexus Politicus chez Albin Michel. Cette longue litanie de turpitudes qui dévoilait d’ailleurs les penchants troubles de l’ignoble DSK, avait montré combien le pouvoir et sa proximité avait peu à voir avec l’idéal de servir le bien public, mais plutôt avec celui de la prédation sexuelle et bien sûr, mais c’est plus connu, l’idéal de taper dans la caisse.

En attendant les Internautes s’en donnent à cœur joie, et ont souligné combien le slogan électoral de Griveaux, cet imbécile, avait été très bien choisi. Ils ressortent également toutes les fantaisies qu’il a pu dire sur ses concurrents, qu’il allait tous les manger, les déchirer ! Que Villani exploserait à la première attaque. Et puis, c’est lui qui a dû plier bagage sous les sifflets et les crachats. Il avait déjà l’air d’un imbécile, il passe maintenant pour un crétin et un bouffon.

On se rappelle comment les Gilets jaunes qui ont toujours la main juste l’avaient pris pour cible le 5 janvier 2019 en enfonçant la porte de son sous-ministère avec un tracto-pelle, et comment il avait pris les jambes à son coup.  

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous

Et toujours les Macroniens sont contraints de raser les murs, le sinistre lobbyiste Edouard Philippe qui a temps partiel est aussi premier ministre et s’occupe de vendre la France à la découpe contre des pots de vin, se présente à la mairie du Havre, non pas pour y être élu et maire, mais parce qu’il croit qu’il va aider le maire sortant à gagner. Je me demande si ce n’est pas un handicap au contraire pour la liste LREM. En tous les cas, lorsqu’il vient au Havre, il se déplace avec des dizaines de gardes du corps lui aussi. C’est dire sa popularité ! Sa permanence a été taguée. Il a dû aussi annuler un meeting. Il vit la vie commune des élus LREM qui ont mis en colère par leur imbécilité les trois quarts des Français et qui, comme Griveaux et comme les oiseaux, se cachent pour mourir. A Lille, les troubles fête, dont certains portaient des Gilets jaunes, se sont invité au meeting de la malheureuse candidate LREM Violette Spillebout aux élections municipales ! Il n’y a donc pas de régime spécial pour les ministres. Ce sont bien les macroniens qui sont visés, quels qu’ils soient.

A Marseille le prétentieux Yvon Berland a perdu son sang-froid, sa permanence a été taguée, et il a fait une sortie indigne contre un journaliste qui avait osé dire que sa campagne ne mordait pas vraiment dans l’opinion, et qu’elle se déroulait dans l’indifférence totale des Marseillais[3]. Il était déjà un médiocre président d’Université, le voilà devenu un exécrable politicien, pourtant, des mauvais, on en a vu à Marseille, avec la réputation d’un petit magouilleur ! Là il s’est montré d’une vulgarité confondante et indigne. 

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Doudou va devoir raser les murs : voilà son local de campagne pour les municipales 2020 

Le jour de la Saint-Valentin, les professionnels de la santé publique manifestaient encore, il y avait plus de 100 manifestations dans toute la France, les médias n’en ont pas parlé trop occupés à défendre sa sainteté Griveaux et la démocratie bafouée par Pavlenski.

Ça fait des mois pourtant qu’ils protestent, bien au-delà des retraites et des salaires, ils n’en peuvent plus de leurs conditions de travail. La pitoyable Agnès Buzyn est dans le collimateur. Bonne à rien, mauvaise à tout, sauf à propulser son mari sur des prébendes grassement payées, notamment au Conseil d’Etat, et à faire le travail de lobbyiste pour les laboratoires.

Là encore, c’est à la fois la politique d’abandon de l’hôpital public qui est en cause, mais aussi la personnalité méprisante et arrogante de la ministresse qui révulse. Sans doute partira-t-elle après le désastre annoncé des municipales.

En tous les cas avec Macron, on ne peut pas dire qu’il ne se passe jamais rien en politique ! C’est tous les jours le cirque et ses clowns ! La manifestation était très fournie à Paris en tous les cas, démontrant que le mouvement social n’en est probablement qu’à son commencement, et on y remarquait des Gilets jaunes qui ont été les premiers à soutenir les revendications des personnels hospitaliers. 

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 Le 14 février, c’était le personnel hospitalier qui défilait à Paris et en province 

Le samedi 15 février, c’était la journée des Gilets jaunes, la 66ème. On n’en parle pas dans les télévisions, on préfère parler de Griveaux en le présentant comme une victime.

A Rennes le zélé préfet macroniste avait interdit la manifestation, bel exemple de la démocratie attaquée soi-disant par les sextapes de Griveaux. Malgré cette interdiction, les Gilets jaunes ont tenu leur rang, et non pas craint d’affronter la milice. Extrêmement mobiles, ils ont parcouru le centre-ville, assez nombreux et se sont heurtés à la milice, avançant cependant sous les tirs de lacrymogènes.

A part ça on nous bassine avec le fait que de divulguer les sextapes de Griveaux ce serait hostile à la démocratie. Or les interdictions de manifester sont de plus en plus nombreuses dans tout le pays. La répression devient tellement grossière, que les pays étrangers s’interrogent justement sur les forces de l’ordre, rappelant que celle-ci ont toujours été plutôt pourries[4].

C’est la tradition vichyste. Mais face aux charges de la milice, on a vu que les manifestants ne reculaient plus et au contraire partaient à l’assaut pour défendre nos droits à manifester ! 

Acte LXVI, les gilets jaunes sont parmi nous

A Rennes sous une pluie de lacrymogènes les manifestants avancent tout de même 

A Paris il n’y avait pas moins de trois manifestations déclarées des Gilets jaunes, toujours des divisions tactiques, surtout si on commence à parler de violence. On préfère jouer les martyres. Cette dispersion a deux inconvénients, elle masque le nombre véritable des Gilets jaunes qui sont toujours là au bout d’un an et demi, et elle facilite la répression de la milice.

Mais ne vous inquiétez pas, les Gilets jaunes sont toujours là, et si ils ont un peu moins visible en ce moment, c’est surtout parce qu’ils manifestent tous les autres jours de la semaine.

Pendant que Macron se pose à Munich en gardien de la démocratie à l’occidentale en avançant que Poutine est derrière tous les mauvais coups, les Gilets jaunes continuent à montrer ce qu’il en est dans les rues. Au passage à Paris, les Gilets jaunes en ont profité pour moquer la CFDT, ce qui est bien la moindre des choses par les temps qui courent. 

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A Rennes des Gilets jaunes jeunes et très déterminés 

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Paris 

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Les Gilets jaunes rendent visite au syndicat de la même couleur

Tag(s) : #Gilets jaunes
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