montage d'illustration reprise sur El Diablo
AVANT QUE LE PRESIDENT N'AIT MESURE
L'AMPLEUR DES DEGATS DANS L'OPINION
son gouvernement et ses députés avaient refusé d'allonger de cinq à douze jours le congé accordé aux salariés, lors du décès d'un enfant.
Il a fallu quelques jours de réflexion à Macron pour s'apercevoir de la déflagration produite par la position prise par les élus de LREM et de réagir en considérant quue ceux-ci "manquaient d'humanité".
En fait, députés et ministres macronistes ne sont coupable qu'un excès de zèle. Par un réflexe conditionné, ils on cru bon, "au nom des intérêts des entreprises", de voler au secours des patrons. Malheureusement, ceux-ci par la voix du président du Médef, ne voyaient aucune objection à la mesure proposée.
Dans ces conditions, Emmanuel Macron se sentait libre d'apparaître ouvert au social et en position de morigéner ses subordonnés. Et tel le Roi soleil se donner l'image de protecteur de ses sujets.
Il n'en reste pas moins que les petits soldats du président, premier ministre en tête, manquent "d'humanité. Les Français s'en souviendront, y compris à Rouen le jour des élections.
Le rapporteur, Guy Bricout (UDI-Agir), a tenté dans l'hémicycle de revenir au texte initial, arguant que cinq jours n'était «pas à la hauteur» pour «reprendre pied suite à la mort d'un enfant» et en appelant à l'«humanité» de ses collègues. Il a rappelé que chaque année en France, 4 500 enfants mourraient avant d’avoir atteint la majorité.
En réponse,
AVANT QUE LE PRESIDENT N'AIT MESURE
L'AMPLEUR DES DEGATS DANS L'OPINION
son gouvernement et ses députés avaient refusé d'allonger de cinq à douze jours le congé accordé aux salariés, lors du décès d'un enfant.
Il a fallu quelques jours de réflexion à Macron pour s'apercevoir de la déflagration produite par la position prise par les élus de LREM et de réagir en considérant quue ceux-ci "manquaient d'humanité".
En fait, députés et ministres macronistes ne sont coupables qu'un excès de zèle. Par un réflexe conditionné, ils on cru bon, "au nom des intérêts des entreprises", de voler au secours des patrons. Malheureusement, ceux-ci par la voix du président du Médef, ne voyaient aucune objection à la mesure proposée...
Dans ces conditions, Emmanuel Macron se sentait libre d'apparaître ouvert au social et en position de morigéner ses subordonnés. Et tel le Roi soleil se donner l'image de protecteur de ses sujets.
Il n'en reste pas moins que les petits soldats du président, premier ministre en tête, manquent "d'humanité. Les Français s'en souviendront, y compris à Rouen le jour des élections.
de LREM a défendu la «possibilité pour l'employeur de créer un compte de don», la ministre du Travail Muriel Pénicaud mettant aussi en avant un «élan de solidarité» avec le don de RTT pour un collègue endeuillé.
Mais les oppositions sont montées au créneau, disant leur «honte» du refus de la majorité d'étendre le congé, à l'instar de Pierre Cordier (apparenté Les Républicains). «On parle de la tragédie des tragédies [...] 12 jours, je pensais que ça passerait comme une lettre à la poste», a lancé l'Insoumis François Ruffin, dénonçant une majorité «mesquine».
C'est une conception de la solidarité nationale «qui échappe» également à Moetai Brotherson, membre du groupe à majorité PCF, tandis que l'ex-LREM Agnès Thill a raillé «une humanité à géométrie variable» chez ses anciens collègues.
Jean-Christophe Lagarde (UDI-Agir) a dit son «incompréhension», estimant que ce congé devait être «pris en charge par la nation» et pas renvoyé à des dons entre collègues.
Pour LREM, c'est aux salariés d'être solidaires, non à l'entreprise
Muriel Pénicaud a répondu à ces critiques que le texte centriste tel que rédigé initialement ne reposait pas sur la solidarité nationale, mais sur un congé «payé 100% par l'entreprise». Après le rejet du congé de 12 jours, Brigitte Kuster (LR) a tancé une majorité «incapable d'écouter».
«Quand on s'achète de la générosité à bon prix sur le dos des entreprises, c'est quand même un peu facile», lui a répondu Sereine Mauborgne (LREM), suscitant de vives protestations dans l'hémicycle.
Une proposition de loi, vidée du contenu du rapporteur Guy Bricout, a finalement été adoptée en première lecture par 46 voix et 37 abstentions. Si l'allongement de cinq à 12 jours du congé pour deuil d'enfant est passé à la trappe , LREM a donc ajouté dans ce texte l'autorisation de don de jours de RTT de salariés pour un collègue faisant face à la mort d'un enfant.
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