Les cliniques peuvent accueillir des malades du coronavirus. Mais pour le moment, la fédération de l’hospitalisation privée déplore ne pas être sollicité.
« Sur la région Ile-de-France, nous avons plus de 250 établissements privés. Nous sommes une force d’appoint. Mais nous ne sommes pas sollicités », s’emporte Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation privée, invité de France Bleu Paris ce mercredi, alors que le cap des 1.000 patients graves atteints du coronavirus a été franchi en région parisienne.
C’est un contre-sens, il faut que le public et le privé se parlent plus », assure-t-il. « Nous sommes encore dans les guerres de chapelle. »
« Vous pouvez venir vous faire dépister »
La Fédération l’assure, les patients peuvent venir se faire dépister dans les établissements privés. « Il n’y a rien à payer », assure Lamine Gharbi. « Nous pouvons prendre en charge les patients. Vous serez dépistés, vous n’aurez rien à payer, c’est la sécurité sociale qui nous rémunère ».
En revanche, les hôpitaux privés réclament eux aussi davantage de moyens pour mener ces dépistages. « Il manque des écouvillons, des réactifs, on ne peut même pas dépister la totalité de notre personnel soignant. On se demande comment c’est possible en France », explique le président de la Fédération de l’hospitalisation privée.
Source : France Bleu, Boris Hallier, 25-03-2020
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10.000 lits disponibles en France dans le privé
Il y a encore quelques jours, le 22 mars, la Fédération des hôpitaux privés lançait un appel: “Faites appel à nous!”. “4000 places en réanimation et soins critiques ont été libérées dans les cliniques dès la semaine dernière.
Nous pouvons augmenter ces capacités grâce au dévouement de nos médecins et soignants. 100.000 opérations non urgentes ont été déprogrammées pour permettre d’accueillir des patients atteints de Covid-19, soit plus de 10.000 lits sur le territoire. [...] La Fédération de l’Hospitalisation Privée demande à ce que les cliniques soient directement mobilisées par le ministre de la Santé et les directeurs généraux d’ARS”.