Ce matin, lors de la cérémonie, une pancarte domine l'assistance...
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franceinfo
« Notre pays a peur, il traverse une crise de confiance »
Emmanuel Macron a estimé que la France « au fond a peur » et regretté « une crise de confiance », tout en reconnaissant être l’objet « d’une détestation » alimentée parfois par ses propres « maladresses ».
« Les gens se sont mis à détester ce président qui voudrait tout réformer pour que ce ne soit que les meilleurs qui puissent réussir », « ça n’est pas mon projet mais le jeu des maladresses, parfois des phrases sorties de leur contexte », a-t-il dit lors d’une interview sur TF1 et France 2.
C'est bien la première fois qu'un président de la République commence son intervention publique par la reconnaissance de sa propre détestation...C'est avouer la haine que sa personne et sa politique provoquent dans l'opinion.
Après cette minute de vérité, Emmanuel Macron a repris son discours habituel sur ses bonnes intentions, ce qu'il a entrepris et sur ses projets. Bien sûr, la crise économique a fait l'objet de longs développements.
Présentée comme l'héritage malheureux de l'épidémie de covid-19, alors qu'elle résulte d'un phénomène de surproduction engendré par le système lui-même dans tous les pays capitalistes, le président a précisé les mesures essentielles destinées à en rduire les effets sur la jeunesse. Sans s'attarder sur qui financera les dizaines et les dizaines de milliards jetés dans la marmite budgétaire, jusque là précentée comme vide. Tout en précisant quand même qu'il était hors de question d'en faire supporter l'addition aux plus riches, car ceux-ci "investissent leur fortune dans l'économie". Et non pas pour s'enrichir davantage, comme tentent de le faire croire de mauvais esprits ?
Emmanuel Macron s'étant, une fois de plus, donné une bonne note pour son action, il a assuré les deux journalistes qu'il poursuivrait les 600 jours de présidence dans la même voie.
Plus question de "nouveau chemin" !
Qui pouvait en douter ?
Pas les milliers de manifestants qui, pendant ce temps, défilent en direction de la Bastille, encadrés de près par la police.