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Pourquoi il faut sortir l'électricité de la loi du marché par Gilles Pereyron
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Les communistes de Pierre Bénite et leurs amis !

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Réflexion sur la nécessité ou pas de réduire la part du nucléaire à 50% de la production.

Devons nous réduire notre production nucléaire, ou quelle réelle raison pousse les médias et les politiques a porté ce projet ? par Gilles Pereyron Vice Président Droit à l’Energie SOS Futur

Le nucléaire fournit une énergie peu carbonée

L'énergie nucléaire est produite par la fission d'atomes d'uranium et non par la combustion de charbon. Au regard des émissions de gaz à effet de serre, elle dégage donc peu de dioxyde de carbone (CO2) et se montre particulièrement compétitive. Selon des chiffres du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les centrales à charbon émettent 820 g de CO2 par kw/h, celles à gaz 490, le photovoltaïque 55, l'hydraulique 24, le nucléaire 12 et l'éolien 11 au niveau mondial, mais si on le prend au niveau français, les chiffres du nucléaire, comme de l’hydraulique, serait plus prêt des 7 à 8 gr selon l’ADEME.

L’électricien français EDF se félicite de produire une électricité "à 87% nucléaire et hydraulique" qui "émet six fois moins de gaz à effet de serre par habitant que la moyenne des pays d’Europe". Cela vaut à la France d'apparaître en vert sur la carte de l’Europe, parmi les très bons élèves de la production électrique "décarbonée" en Europe (en compagnie de la Norvège, la production est majoritairement hydraulique et de la Suède où la production est majoritairement Nucléaire et Hydraulique).

Une réalité volontairement oubliée par les médias et les politiques. Cette désinformation contribue à ce qu’une grande majorité des Français (69%) pensent que le nucléaire contribue au réchauffement climatique. Ce qui est encore plus marquant dans cette manipulation de la population, c’est que 63% des Français considèrent le photovoltaïque comme une énergie moins émettrice que l’atome.

C'est une énergie disponible à la demande

Les énergies renouvelables sont-elles substituables au nucléaire ? Non, répondent les défenseurs de l'atome, car les centrales nucléaires sont les seules, avec les centrales hydrauliques, à fournir une énergie à la fois abondante, décarbonée et "pilotable". Un avantage non négligeable. "L'énergie 'pilotable, explique Valérie Faudon, est une énergie disponible à la demande. Comme l’énergie ne se stocke pas, on a besoin d’une capacité suffisante pour répondre à la demande, ce que permet le nucléaire."

C'est l’avantage décisif sur les énergies renouvelables du type éolien et photovoltaïque, dites "intermittentes", parce qu'elles dépendent du vent et du soleil. "L’éolien terrestre ne fonctionne que 25% du temps alors que le nucléaire, lui, a un taux de charge de 75%, et même de 80% pour l’EPR, le réacteur de troisième génération", reconnaît Yves Marignac, porte-parole de l'association négaWatt, qui prône la sobriété énergétique. Le nucléaire permet donc de lancer son chauffage électrique ou sa machine à laver, à la demande, de façon immédiate.

Le Giec le retient dans la plupart des scénarios visant à contenir le réchauffement climatique

Le chemin vers le zéro carbone coche d'ailleurs la case du nucléaire dans la plupart des scénarios évoqués par le Giec pour limiter le réchauffement climatique. Dans son rapport daté de 2018, les experts notent en effet que "l'énergie nucléaire augmente sa part dans la plupart des trajectoires, correspondant à une stabilisation du réchauffement à 1,5 °C". Le groupe table sur "un coefficient d'évolution de la production électrique nucléaire mondiale entre 2020-2050 qui est en moyenne de 1,2", à comparer toutefois "avec un facteur 5 pour les renouvelables".

Le parc nucléaire existant en France est vieillissant, mais il n’est pas le plus vieux du monde.

D'autres défis attendent les pays qui veulent garder – ou rajeunir – un parc nucléaire vieillissant. Comme le souligne l'Agence Internationale de l'Energie, si l'essentiel des réacteurs chinois a moins de 10 ans, les centrales américaines et européennes, elles, approchent dangereusement de la date de péremption. Plus de 80% de l'électricité nucléaire produite en Europe provient de centrales qui ont plus de 30 ans, note l'AIE.

Dans les années qui viennent, les pionniers du nucléaire devront donc faire face à des investissements massifs. La France en premier lieu : "D'ici à 2028, 34 des 58 réacteurs vont fêter leur quarantième anniversaire, âge limite d'exploitation fixé lors de la construction du parc", assène le documentaire Nucléaire, la fin d'un mythe, diffusé par Public Sénat.

Mais là aussi on déforme la réalité. La plus vieille centrale en fonctionnement est située en Suisse à Beznau à la frontière avec l’Allemagne, elle a été mise en service en 1969 et l’arrêt est normalement prévu en 2029, soit après 60 ans d’exploitation. Etonnant non ? Pas un mot dans les médias, ni aucune campagne pour sa fermeture. Arrêter les centrales en France au bout de 40 ans, est donc bien un choix politique et non une question de mise en danger.

Cette date limite reste théorique puisque le fonctionnement peut être prolongé d'une ou deux décennies : "Mais il en coûtera 800 millions par réacteur pour les prolonger au-delà de 40 ans et obtenir de l'Autorité de sûreté nucléaire, une autorisation d’exploitation pour dix années supplémentaires", expose Valérie Faudon à France info.

Oui, le coût de prolongement parait énorme. 800 millions pour 20 ans, cela fait 40 millions par an. Un réacteur de 900 MW produit par an (900x8760 h x 75%) 5,7 TWh, ce qui fait 0,7 cts d’euro par kwh. Cela ne parait pas si énorme que cela ! Là encore, la vérité est un peu déformée !

Construites dans les années 1970 et 1980, les centrales françaises vont toutes arriver à bout de souffle en même temps. C'est ce qu'on appelle "l'effet falaise". Il faudra donc, d'ici 2021, prendre – ou non – la décision de renouveler tout ou partie du parc à partir de 2030. Mais le retard considérable pris par l'EPR de Flamanville a mis en évidence les défaillances de l'industrie française. A force de fermer nos entreprises et de délocaliser, nous avons perdu des compétences industrielles.

Ce réacteur de troisième génération "plus puissant, plus sûr et émettant moins de déchets" devait fonctionner en 2012. A l'arrivée, il ne sera pas opérationnel avant 2022, pour un coût passé de 3 à 19 milliards selon la cour des comptes. Certain détracteur affirme même que celui-ci ne fonctionnera jamais, en oubliant de dire qu’actuellement 2 EPR fonctionnent en Chine (même technologie que Flamanville). Cherchez l’erreur !!!

Le nucléaire pose la question de la sûreté

Depuis les catastrophes écologiques de Tchernobyl (en 1986 en Ukraine) et surtout de Fukushima (en 2011 au Japon), le nucléaire fait figure de repoussoir dans plusieurs pays développés. Et son essor, notent les experts du Giec, y est désormais freiné par les "préoccupations sur les risques d'accidents et la gestion des déchets radioactifs".

Au point que plusieurs pays ont décidé de sortir du nucléaire, dont l'Allemagne d'ici 2022. Ce qui explique que l’Allemagne est l’un des pays émettant le plus de CO2 par KWh en Europe (plus de 315gr de CO2/KWh).

L’Allemagne pense sortir du charbon en 2038, mais elle restera fort émettrice de CO2 par kwh. Elle va remplacer le charbon par du gaz, moins émettrice de CO2 que le charbon, mais émettant encore plus de 400gr de CO2/ KWh. L’augmentation de la consommation de gaz ne va-t-elle pas contribuer à avoir une directive sur le gaz de schiste ?

En France aussi, le débat se fait plus vif, même si l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a montré ses exigences en matière de sûreté, en imposant à EDF de coûteuses réparations sur l'EPR de Flamanville (Manche). Au printemps 2019, l'association écologiste Sortir du nucléaire a dénoncé l'organisation, à l'initiative du gouvernement, d'un débat sur la gestion des déchets radioactifs (le stock se monte déjà à 1,6 million de m3 en France, selon le gouvernement).

Le nucléaire ne favorise pas la sobriété énergétique d’après ces opposants !

Aux yeux de ses opposants, le nucléaire présenterait enfin un défaut majeur : il entretient le mythe d'une énergie inépuisable. Et pousse ainsi à la consommation d'électricité alors qu'"il faudrait réduire fortement celle-ci", pointe Yves Marignac.

Pour le porte-parole de négaWatt, les énergies renouvelables pourraient totalement remplacer le nucléaire en France d'ici 2050. A deux conditions : jouer à la fois sur la sobriété énergétique et "sur un pilotage qui permettrait de faire coïncider la demande avec la production d'énergie renouvelable". "Les technologies le permettent, assure-t-il. Via une application, on dira à son fournisseur d’énergie : 'Ma machine à laver doit tourner aujourd’hui' et l'appareil se déclenchera au moment le plus optimal en fonction du vent ou du soleil." Il oublie de dire que le compteur Linky fait partie des technologies nécessaires à cela. On se retrouve devant un drôle de paradoxe, les mêmes opposants au nucléaire sont aussi opposés aux outils nécessaires pour déréglementé le secteur électrique.

Pour eux, la sobriété est aussi associée au prix de l’électricité, considéré par beaucoup, trop bon marché, et sont favorables à la fin des tarifs réglementés et par extension du service public ; ce qui pourrai conduire, comme au Danemark ou en Allemagne, à un prix de l’électricité du kwh de 30cts d’euros. Encore un oubli des Médias et des politiques qui prônent la libéralisation du marché de l’électricité.

En oubliant qu’en France plus de 12 millions de personnes sont en pauvreté énergétique et n’ont pas les moyens de payer leur facture d’électricité, plus de 500 000 coupures pour impayés sont réalisées par an. Et ce n’est pas ceux qui ont les moyens d’avoir les équipements électriques les moins énergivores.

Il est bon de rappeler, les 3 facteurs qui contribuent à la précarité énergétique :

1. La faiblesse des revenus des foyers (salaires et pensions), c’est bien la question de la pauvreté et d’une meilleure répartition des richesses qui est posée
2. La mauvaise isolation thermique des habitations
3. Le prix de l’énergie. C’est bien l’échec de la libéralisation du marché de l’électricité et du gaz qui est en cause directement par ce facteur.

Là encore, n’aborder la question de la précarité énergétique que par l’isolation, est bien une manipulation pour ne pas traiter le problème dans son ensemble.

Le scénario de négaWatt n’est pas en adéquation avec la réalité de la vie des plus pauvres.

Les espoirs de négaWatt renvoient en tout cas à une question cruciale : la demande électrique sera-t-elle maîtrisée ?

Dans les pays occidentaux, elle devrait se réduire, grâce aux gains en efficacité énergétique et à la lutte contre les "passoires thermiques" (même si celle-ci prend du retard en France), sauf que le chauffage électrique ne représente en France qu’à peine 30% et en Europe encore moins que cela. Donc les économies sur l’électricité grâce à l’amélioration des logements, ne contribueront que peu à la baisse de la consommation d’électricité.

Le chauffage électrique n’est pas un facteur clef de la précarité énergétique. L’étude de l’INSEE fait apparaître un taux de dépense de chauffage qui dépend beaucoup plus du mode d’habitat (collectif ou individuel), que du mode de chauffage.

Le chauffage électrique (avec ou sans pompe à chaleur) est essentiellement assuré par des productions non émettrices de CO2 (principalement le nucléaire et l'hydraulique). Le chauffage électrique est donc particulièrement écologique en France ! En 2012, le Commissariat général à l’environnement durable indiquait que le chauffage électrique émettait quatre fois moins de gaz à effet de serre (GES) que le chauffage au gaz et six fois moins que le fioul. Là encore une chape de plomb sur cette réalité.

Il apparait évident que la consommation d’électricité risque d'être relancée par l'électrification du transport, si on veut sortir des énergies fossiles. Mais à condition d’avoir un KWh bas carbone comme c’est le cas en France, ce qui n’est certainement pas le cas en Allemagne, ou pire encore en Pologne.

Difficile à savoir, mais il faudra veiller, tout au long du processus (fabrication et utilisation) à ce que cette électrification soit "décarbonée", observe Henri Waisman. "Cette 'décarbonation' peut passer par de multiples moyens : le renouvelable, la capture et la séquestration de carbone [qui permet de produire de l’électricité avec du charbon sans CO2 envoyé dans l’atmosphère] ou encore le nucléaire." Qui reste donc un levier possible, parmi d'autres : "Cela dépendra des hypothèses de coût comparées aux autres options. La transition énergétique est un choix à faire. Aucun n’est parfait, les énergies renouvelables aussi ont des impacts. C’est essentiel de regarder le problème dans sa complexité. Il n’y aura pas de solutions simples."

Sur le coût de l’énergie.

« EDF calcule que six réacteurs EPR construits par paires, financés sur une durée d'environ vingt ans, coûteraient au moins 46 milliards d'euros. Soit entre 7,5 et 7,8 milliards d'euros par réacteur ». Le cout de l’EPR Flamanville 12,4 milliards, puis réévalué par la cour de compte à 19 milliards pour 1600 MW. Si elle fonctionne à 75% par an, il produira 1600 MW x 8760 heures (une année) x 75% = 10512000MWh soit 10,5 Tera Watt heure pour une puissance installée de 1600 MW.

Par comparaison, en 2019, les éoliennes avec une puissance installée de 16 494 MW ont produit 34 TWh soit 2061 heures ou 23,53% de l’année. Pour le photovoltaïque avec une puissance installée 9435MW a produit 11,6TWh soit 1229 heures.

Un EPR fonctionnera 60 ans. Si on garde l’hypothèse de fonctionnement à 75%, cela fera une production totale d’électricité de 10,5 TWh x 60 ans = 630 TWh, avec 19 milliards d’euros d’investissements, cela fait 3 cts d’investissement par kwh produit. Si l’on compare par rapport à une éolienne industrielle, le coût d’une installation entre 1,4 et 1,6 million d'euros le MW (pose et fourniture). Durée de vie 20 ans, production espérée pour une éolienne de 1 MW 2061 heures x 1MW = 2061 MW par 20 ans. Pour 1,4 million, cela fait 3,4 cts d’euro d’investissement par kWh produit.

Pour avoir l’équivalent avec un EPR, il faudra réinvestir 3 fois, ce qui fait un coût d’investissement de 10,2 cts d’euro à minimum par kWh produit. On pourrait faire le même calcul pour le solaire : ce serait pire car même à coût du MW identique, le taux de capacité équivalente du solaire est de 11 %, contre 25 % pour l’éolien.

Donc même avec un investissement colossal pour le 1er EPR sur sa durée de vie, le coût du kWh reste plus que compétitif, pour les suivants avec une estimation à 7,8 Milliards on est à 1,2cts d’euro par KWh produit encore plus compétitif on comprend un peu mieux pourquoi les détracteurs ne parle pas de celà.

Et la question des déchets ?

L’EPR devrait être capable d’utiliser 100% de combustible MOX recyclé pour produire de l’électricité. Le combustible MOX (Mélange d'Oxydes) est un combustible nucléaire fabriqué avec du plutonium 239, créé par capture neutronique de l'uranium 238 au sein des réacteurs, puis isolé lors du retraitement des combustibles irradiés. L’oxyde de ce plutonium est mélangé avec celui de l'uranium appauvri, issu de l'étape d'enrichissement du combustible. L’EPR est donc aussi une réponse au traitement des déchets des anciennes centrales.

Alors pourquoi cette désinformation ?

La réponse peut paraitre simpliste. L’électrification dans le monde notamment dans les pays développés a été réalisé par la puissance publique. Il a fallu des investissements colossaux dans les moyens de productions, dans le réseau, pour réaliser cette électrification et l’accès au plus grand nombre à l’électricité. Maintenant que ces investissements sont rentabilisés, le capital est intéressé par ce marché, et depuis nous avons vue au niveau planétaire des privatisations et la création d’un marché de l’électricité ; ceci pour réaliser des profits dans ce secteur.

En Europe, après l’adoption du traité de Maastricht, la première directive européenne sur la libéralisation du marché de l’électricité avait un argument choc « les consommateurs seront gagnant et le marché fera baissé les prix ». Encore une contre vérité !

Mais pour faire des profits, le capitalisme n’a pas l’intention d’investir sur 40 voir 60 ans, il veut un retour rapide. C’est une des raisons pour lesquelles aucune multinationale n’investit dans la construction des barrages hydrauliques en Afrique subsaharienne. Il préfère installer des panneaux photovoltaïques (subventionnés) en oubliant de dire qu’ils fournissent avec des groupes électrogènes au fioul. On se retrouve donc devant encore un drôle de paradoxe dans certains pays d’Afrique subsaharienne, où 40 % de la production d’électricité est produite par des groupes électrogènes.

Pour répondre au marché et aux multinationales, tous les pays européens ont pratiqué la même logique, une politique de rachat de l’électricité produite par les ENR et le subventionnement des ENR avec l’argent public. Trouvant cela pas assez suffisant pour les fournisseurs dit alternatifs, les gouvernements français ont mis en place une tarification pour leur permettre d’acheter de l’électricité nucléaire (à EDF) à bas coût (ARENH) et réaliser un profit important, en revendant leur électricité ainsi acheté, en dessous du tarif réglementé du service public.

A leurs yeux, cela n’est toujours pas suffisant. Pour créer la marchandisation de l’électricité, il faut remettre en cause le service public et sa force de frappe. D'où 2 attaques : la volonté politique de nos gouvernements de privatiser les barrages hydrauliques (les investissements déjà amortis sont tout bénef pour les actionnaires), et réduire la part du nucléaire dans la production d’énergie.

Ils viennent de fermer Fessenheim, pour permettre à Allemagne de vendre une partie de la production d’électricité de la nouvelle centrale au charbon de 1100 MW qui a été mise en service dans l’ouest du pays. Là encore quelle contradiction, quand on sait que le gouvernement Allemand a décidé de sortir du charbon en 2038. Mais pas un mot dans les médiats français !

Tout les arguments sont bons pour apparaitre aux yeux des citoyens comme les défenseurs du pouvoir d’achat, du droit à l’énergie et comme les défenseurs de l’environnement. Il s’agit bien d’une guerre idéologique menée par le capital et ses serviteurs.

En conclusion, j’affirme que nous ne répondrons pas aux enjeux climatiques, ni aux besoins énergétique industriels et commerciaux, encore moins aux besoins des usagers domestiques, sans un grand service public de l’électricité, des droits nouveaux pour les salariés et les usagers permettant la démocratisation de ce service public.

Nous avons besoin de sortir de la loi du marché pour répondre à l’accès à l’électricité comme droit fondamental à tous les citoyens. Voilà ce qui devrait être porté par ceux qui se disent progressistes !

Gilles Pereyron
Le 23 août 2020

Tag(s) : #Energie Service public
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