En revanche, pour que surtout rien ne change, les entreprises du CAC 40 sont capables de mettre en œuvre de gros moyens : des dépenses de lobbying qui se chiffrent en millions, ou encore des relations étroites et des portes tournantes entre grandes entreprises, haute fonction publique et politiques. Le rapport démontre ainsi que près de la moitié des dirigeants français du CAC40 sont issus de la haute fonction publique et de cabinets ministériels.
➡️ Chapitre 4: Le prix de l'influence
Enfin, l'enquête s'achève sur un bilan social inquiétant : beaucoup de suppressions et peu de créations d’emplois, des relations de pouvoir toujours défavorables aux femmes, des données très insuffisantes sur les accidents au travail, et une troublante tendance à l’érosion de la protection des salariés. En effet sur les 12 groupes (sur 40) qui daignent publier un taux de couverture de leurs effectifs par des accords sociaux collectifs, ce taux est en baisse partout entre 2017 et 2019 (sauf chez un seul, STMicro)
➡️ Chapitre 5: Les femmes et les hommes du CAC 40
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