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par Jean LEVY
Les médias annoncent le début de la vaccination de masse en France pour le début 2021 contre le coronavirus..
Le pouvoir a choisi un vaccin américain parmi la dizaine qui va être produite dans le monde. Il annonce déjà les phases successives de cette campagne sanitaire visant à protéger la population contre la Covid 19. Et "en même temps", Emmanuel Macron s'évertue à diffuser le doute parmi les citoyens sur ce vaccin, qui inquiète déjà de nombreux Français. Ceux- s'interrogent sur ses effets secondaires potentiels, qu'aucun recul de temps probatoire ne peut nier.
Déjà, depuis un certain temps, le recours à la vaccination, comme instrument de prévention, a reculé dans la population. Il y a cinquante ans, ce moyen de juguler de graves maladies et plus encore de les prévenir, allait de soi comme arme décisive. On vaccinait les gosses dès leur tendre enfance, comme on les menait à la communale à six ans. Et tout au long de la vie, le calendrier sanitaire vous suit. Pasteur garde encore son auréole. Et au fil des ans, des affections graves, parfois mortelles dans le temps, ont disparu de l'ordinaire des gamins et des "grands".
Mais, depuis des années, de mauvais vents venus d'outre-atlantique et propagés par des fanatiques de la religion, ont jeté l'opprobre sur la vaccination, instrument de Satan.
Et depuis, au nom du droit des parents d'élever leurs enfants à leur convenance, hors les vaccinations obligatoires*, le doute s'installe.
C'est le moment choisi par le Président pour déclarer " On ne sait pas tout sur ce vaccin !", propos sybillin qui peut vouloir dire : "On ne sait pas tout sur les dangers que l'utilisation de ce vaccin peut procurer".
Comme incitation à se faire vacciner, on peut trouver mieux.
Et pourtant, les grands pays comme les petits, préparent leur peuple à une vaccination de masse, déjà commencée en Russie. Moscou, dès cet été, en premier, avait annoncé au monde, avec Spoutnik 5, le vaccin testé efficace sur les chercheurs eux-mêmes. La Chine a suivi, puis les Etats-Unis.
Bien sûr, Macron a choisi sans hésiter le vaccin US, malgré son prix démesuré, garant d'un bon profit à Wall Street. Vous voyez l'Elysée choisir " l'ennemi" russe ou chinois ? Il n'y a pas si longtemps la France, ses savants et ses chercheurs auraient été au premier rang dans le peloton de tête. Mais avec Varan à la Santé, c'est pas le remède qu'on cherche, c'est la rentabilité.
* Les 11 vaccinations obligatoires sont les suivantes, pour les bébés et les enfants :
- Diphtérie, tétanos et poliomyélite (DTP)
- Coqueluche.
- Infections invasives à Haemophilus influenzae de type b.
- Hépatite B.
- Infections invasives à pneumocoque.
- Méningocoque de sérogroupe C.
- Rougeole, oreillons et rubéole.