La mort de VGE ou comment, de nos jours, on vous raconte des histoires, par Jean LEVY

1981

La radio, et plus précisément franceinfo, nous raconte, non pas l'histoire, mais des histoires sur Valéry Giscard d'Estaing, et particulièrement, sur les sept années de sa présidence.

D'abord, présenté comme le "grand "ministre des Finances de de Gaulle, les journalistes  oublient de nous dire que VGE fut l'homme du "Oui, mais" au général, et qu'il a capitalisé sur son nom l'opposition à la politique souverainiste de l'homme du 18 juin 40. En un mot, Giscard fut considéré à l'époque comme " l'homme des Américains" par les gaullistes et un des artisans de sa chute du général en 1969.

Ensuite son élection à la Présidence en 1974, avec moins de 51% des suffrages,  VGE la doit à la trahison de Jacques Chirac et de 43 députés gaullistes envers  le candidat officiel de leur parti, Chaban-Delmas, qui se réclamait de l'héritage du général.

Ce qui valut à Chirac le poste de premier ministre...

Puis à la rupture en 2016 entre celui-ci  et Giscard, ce dernier fit appel à Raymond Barre, qualifié de "meilleur économiste de France", qui imposa aux Français une cure d'austérité sans précédent et à la France un chômage de masse.

Et si franceinfo note l'assassinat de deux de ses ministres, Boulin et de Brogle, cette radio oublie le troisième, Fontanet, dont pas plus que pour les deux premiers, on n'a trouvé ni les assassins, ni les motifs de leur exécution. Encore aujourd'hui, la famille de Boulin se bat pour obtenir la vérité, la version officielle étant que le ministre "s'était suicidé ...dans une petite mare d'eau", qui ne recouvrait pas son corps...

Aujourd'hui, VGE est présenté comme le Kenedy français, populaire et proche des gens, promoteur de réformes sociétales d'avant-garde. N'empêche qu'il a été battu par Mitterrand en 1981, avec une différence de voix supérieure à celle qu'il avait obtenue en 1974.

Jean LEVY

Comments

[Poggiale Avidor Berthe]

Et en bon pétainiste, pro hitlérien, anti communiste et anti soviétique Giscard a promulgué, par décret si mes souvenirs sont bons, l’abandon de la commémoration du 8 mai 1945 date de la défaite sans condition du 3ème Reich nazi par l’URSS bolchévik et ses «  soi disant alliés »
Et cet fripouille avait substitué à la commémoration du 8 mai 1945 la commémoration du 9 mai car c’est le 9 mai 1950 que le laquais des Etats Unis Robert Schuman, ardent supporter du 3ème Reich nazi, avait prononcé un discours intronisant la construction européenne, projet nazi accouché par les Etats Unis, l’Angleterre et la France !!!!!!!
Et il s’en est suivi que l’Allemagne fédérale s’était félicité de ce que « grâce à cette décision l’anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale ne serait plus célébré et que cette décision allait impulser l’unification européenne »
Lorsque l’historienne Annie Lacroix Riz parle de non épuration à la Libération de notre pays elle n’enfonce pas une porte ouverte.
Mr Pucciarelli vous n’êtes pas désagréable en taxant la direction de l’actuel P C F de renégat , !!! puisque c’est la triste réalité. Ce qui me gène c’est que ces renégats usurpe le beau sigle «  communiste » qui fut, aux temps noirs de l’occupation de la France, transcendé par la résistance implacable de nos chers camarades ce qui fit, qu’a la Libération de notre pays la vox populi disait du PCF que c’était « le Parti des fusillés »

[Richard Palao]

Chirac désignait Giscard comme le chef du parti de l 'étranger , c es tout dire !!!

[zorba]

Mendes France dans "Le chagrin et la pitié" rappelle les jours sombres de la famille de Giscard d'Estaing, des pétainistes réactionnaires et supporters de l'Europe allemande, ce que VGE a toujours défendu et soutenu, y compris avec les socialistes français qui lui trouvaient bien des qualités et ont mené la même politique. La France s'est bien passée de ses services depuis 1981 en continuant à le payer grassement. Une honte supplémentaire!

[pucciarelli alain]

Sous réserve d'être désagréable, je vous signale que le PCF (actuel), entre autres faux culs, a salué la mémoire de Giscard, ce qui est un comble. Ces gens ont tout trahi. Honorer Giscard, c'est rendre hommage à l'abaissement scrupuleusement calculé de la France. Et à l'atlantisme qui nous tue. On n'est pas sorti de l'auberge.