Deux jours après avoir refusé l'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, la justice britannique s'est opposée ce 6 janvier à la libération sous caution du journaliste et fondateur de Wikileaks.
La justice britannique s'est opposée ce 6 janvier à la libération sous caution de Julian Assange, en attendant que soit examiné l'appel formé par les Etats-Unis contre le refus de son extradition prononcé deux jours plus tôt, principalement à cause de l'état de santé mentale du lanceur d'alerte.
Inutilement cruel
La juge Vanessa Baraitser a en effet estimé qu'il existait «des motifs sérieux de croire que si Julian Assange était libéré aujourd'hui, il ne se rendrait pas au tribunal pour faire face à la procédure de recours». Elle a invoqué à cet égard l’aide apportée par Assange dans la fuite du lanceur d'alerte Edward Snowden, réfugié en Russie.
«C'est une énorme déception», a déclaré Stella Moris, la compagne de Julian Assange à la sortie de l'audience. Visiblement très émue, elle a réitéré son appel au président américain Donald Trump d'accorder la grâce à son compagnon. «C'est inhumain et illogique», a abondé Kristinn Hrafnsson, le rédacteur en chef de Wikileaks. Même avis pour Rebecca Vincent de Reporters Sans Frontières qui a estimé que ce refus était «inutilement cruel», rappelant au passage que Julian Assange n'est en prison que pour ses activités de journaliste.
L'avocate Renata Avila, amie de Julian Assange, a rappelé sur son compte Twitter que le fondateur de Wikileaks avait «respecté chaque aspect de son assignation à résidence en 2010-2012. Puis il a exercé, au dernier moment, son droit de demander et recevoir l'asile», alors qu'il était, à l'époque, sous le coup de poursuites en Suède, abandonnées depuis, faute de preuves.
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