Ce qui était une mauvaise blague diffusée par un gardien de sa prison il y a quelques mois est malheureusement très vraisemblable aujourd’hui. C’est sa porte-parole (Johanna Fernandez) qui a révélé hier soir cette très mauvaise nouvelle à la suite des entretiens téléphoniques qu’elle a eus avec lui ces derniers jours. Evoquant des difficultés croissantes à respirer et des douleurs dans la poitrine, Mumia s’est inquiété de son état au point d’évoquer ces symptômes auprès de la direction de la prison comme étant ceux de la COVID. Sans le moindre test, cette dernière a écarté catégoriquement cette hypothèse.
Dans la journée d’hier son état semble s’être dégradé au fil des heures comme en atteste la difficulté à s’exprimer au téléphone avec ses interlocuteurs, notamment lors du message audio qu’il adressa aux étudiants de l’université californienne de Santa Cruz.
Les prisons américaines, comme le dénonce le journaliste indépendant américain Dave Lindorff (référend historique de l’affaire Mumia) utilisent la pandémie comme une forme « d’exécution silencieuse » pour les prisonniers âgés particulièrement vulnérables aux maladies mortelles comme la COVID. Avec sa cirrhose du foie, son diabète et d’autres conséquences collatérales dues à son hépatite C (bien qu’aujourd’hui éradiquée) Mumia est un prisonnier exposé à tous les dangers viraux ...
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mercredi 3 mars 2021 à 15h30
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