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http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2021/04/il-n-y-a-pas-de-crime-qui-dure-cent-ans.html
Le fil d'actualité de Twitter ne s'est pas arrêté. Facebook a diffusé des vidéos en direct, les unes après les autres. Devant les yeux fébriles de ceux qui suivaient, depuis les réseaux sociaux, tout ce qui concernait Cuba entre samedi et dimanche, il était impossible de ne pas remarquer qu'il se passait quelque chose.
Depuis les lointaines Chine et Australie jusqu'aux terres voisines de toute l'Amérique, des photos ont commencé à circuler de personnes, certaines cubaines et d'autres étrangères, comparant le blocus économique, commercial et financier exercé par les États-Unis contre l'île à un virus aussi nocif et à éradiquer que le SARS-CoV-2.
Le 23 juin, une fois de plus, les représentants de la diplomatie révolutionnaire soumettront aux Nations Unies le projet de résolution exigeant la cessation de cette politique génocidaire. C'est pourquoi ce week-end, en prélude à l'événement qui se déroulera à nouveau à New York, le monde a exprimé son soutien ferme à notre revendication historique contre l'administration étasunienne.
Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, qui est un dirigeant actif sur Twitter, s'est également joint, depuis ce réseau social, à cette clameur mondiale.
Dans des messages publiés dans la matinée de dimanche, alors que l'on assistait à la diffusion de tweets appelant à amplifier la dénonciation de cette mesure unilatérale des États-Unis, le président a remercié le geste des Cubains résidant dans d'autres parties du monde, ainsi que les organisations et les mouvements de solidarité avec l'Île, qui se sont joints à cette mobilisation mondiale.
Il a évoqué les dizaines, les centaines de personnes qui ont lancé des ponts d'amour. « Dans plus de 20 villes sur plusieurs continents, y compris celles de Santa Clara et Las Tunas à Cuba, nombreux sont ceux qui réclament la même chose dans toutes les langues », a-t-il écrit.
Quelques secondes plus tard, dans un nouveau tweet, il a comparé cette protestation mondiale à une « vague irrépressible », même au milieu d'une épidémie mondiale.
« Supprimez le blocus », demandent-ils partout. Aujourd'hui il y en a des milliers, demain ils seront des millions et un jour ce sera toute l'humanité. Il n'y a pas de crime qui dure 100 ans, ni de personnes souveraines qui acceptent de se soumettre », a souligné Diaz-Canel.
CUBA EN TÊTE
La première caravane mondiale contre le blocus de Cuba a eu lieu les 27 et 28 mars derniers.
Ainsi, sur les cinq continents, les organisations de solidarité et les résidents à l'étranger ont appelé à des rassemblements en voiture, en moto et à vélo, et ont tenu des réunions virtuelles et en présentiel pour expliquer à leurs concitoyens l'impact du blocus et les plus de 240 sanctions ordonnées par l'administration de Donald Trump visant à son durcissement, dont aucune n'a été levée par Joe Biden.
Aujourd'hui, à peine un mois plus tard, de nouveaux pays se joignent à cette initiative qui, une fois de plus, est menée par Cuba, avec un leadership historique dans la défense de tout ce qui touche son peuple.
Villa Clara et Las Tunas étaient les lieux de passage des caravanes cubaines contre le blocus. À 9 h et 10 h, respectivement, les caravanes ont commencé à sillonner les deux villes.
Parce que nous sommes dotés de mémoire et que nous savons combien de souffrances a causé au peuple cubain plus de 60 ans de harcèlement impérial, parce que la plupart de notre population est née et a grandi sous le blocus, et parce que nous avons suffisamment de dignité pour ne pas accepter la tentative de génocide qui vise à nous rendre par la faim et les maladies, c'est au nom de tous les Cubains que ce défilé a eu lieu ce dimanche.
À vélo, à moto, en scooter, en skateboard et en véhicule léger, entre autres, on pouvait voir de nombreux jeunes qui, de cette manière, ont également exprimé leur gratitude. À La Havane, une belle régate et une peinture murale géante ont été deux des initiatives les plus notables qui ont salué l'activisme mondial.
De petites embarcations ont émergé sur le front de mer de La Havane pour tisser le pont de la solidarité, tandis que dans la rue Reina, à côté de l'Institut d'histoire, l'artiste plasticienne Miriannys Montes de Oca a mis la dernière main à une peinture murale géante, sur laquelle un enfant reflète, à travers son regard, les effets de la politique étasunienne sur le peuple cubain.
DEMAIN ILS SERONT DES MILLIONS
L'Europe, une fois encore, a été l'une des régions du monde qui, à en juger par le nombre d'actions et de messages publiés, a été parmi les plus actives.
L'Italie, par exemple, a conçu un programme intense qui comprenait des activités publiques dans des parcs, pour rendre hommage à José Marti, et sur des places, où des groupes de solidarité ont demandé la levée de cette politique agressive et mis en avant la solidarité médicale cubaine qui a combattu la COVID-19 dans presque la moitié du monde.
La campagne UnBlockCuba en Allemagne a invité les gens à se tenir devant l'ambassade des États-Unis pour demander la fin des agressions. Des actions similaires ont eu lieu dans des villes comme Francfort, Düsseldorf, Bonn, Munich, Brême, Bielefeld, Hambourg, Schwedt, Chemnitz, Dresde, Leipzig et Stuttgart.
L'Espagne, la Belgique, la France, la Serbie, l'Irlande, le Royaume-Uni et la Russie ont également été le théâtre de ce type de mobilisation. Les pays nordiques et baltes ont combiné des activités publiques et des médias sociaux avec des messages de solidarité. La Turquie s'est mobilisée le vendredi, jour ouvrable, en raison des mesures de lutte contre la pandémie.
Le site web Siempre con Cuba, spécialisé dans la diffusion de la solidarité avec Cuba, a fait état d'actions en Afrique, d'où des résidents au Burkina Faso, en Gambie, au Botswana, en Afrique du Sud, au Nigeria, en Namibie, au Bénin, en Tunisie, au Liberia, en Éthiopie, en Égypte et en Angola ont envoyé des messages de soutien à la lutte des Cubains pour leur souveraineté.
Des activités ont également été menées au Canada, au Mexique, au Venezuela, au Belize, au Panama, en République dominicaine, en Équateur, en Uruguay, en Argentine et dans d'autres pays d’Amérique.
LA MÉGACARAVANE, ÉGALEMENT AUX ÉTATS-UNIS
Dans 13 États et 21 villes des États-Unis cette politique a également été dénoncée, a publié dans son compte Twitter Lianys Torres Rivera, responsable de la Mission de Cuba dans cette nation.
Les citoyens cubains qui y résident, et les Étasuniens solidaires, ont exigé la reprise des procédures consulaires, la levée des mesures imposées par Trump, et l’exclusion de Cuba de la liste des pays qui parrainent le terrorisme.
Alabama, Washington DC, Tampa, Indiana, New York et New Jersey figurent parmi les lieux les plus actifs. À New York, rapporte l’agence Prensa Latina, la caravane de voitures a démarré près du State Office Building à Harlem, l'un des quartiers les plus pauvres de la Grosse Pomme.
La levée du blocus est une question d'urgence. Chaque année, aux Nations unies, presque les mêmes pays qui participent à présent à cette caravane émettent leur vote officiel contre cette politique.
Ils savent que les restrictions économiques et la traque financière ne restent pas sur le papier, mais ont un impact sur des millions de familles dont la vie, désormais également limitée par la COVID-19, ne verra pas ses besoins pleinement satisfaits tant que le blocus n'aura pas été levé purement et simplement et de manière permanente, afin de rétablir à Cuba son droit de commercer et de se développer sans les restrictions imposées par la voracité impériale