Karine Lacombe dans un couloir de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, le 10 novembre 2020.
RT France
La professeure Lacombe, dirigeant le service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine, a exprimé son opposition au pass sanitaire pour les patients en milieu hospitalier, jugeant que celui-ci «s'apparenterait à un refus de soins».
Invitée de la matinale de France Inter, la chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine de Paris Karine Lacombe a clairement signifié son opposition à l'extension du pass sanitaire au milieu hospitalier.
L'accès aux soins [...] doit être égalitaire pour tous
Interrogé sur la probable obligation prochaine pour les patients de présenter un pass sanitaire afin d'accéder aux hôpitaux, Karine Lacombe s'est exprimée en ces termes : «Ça pose un problème. Nous, soignants, sommes évidemment opposés à ce que l'accès aux soins soit conditionné au pass sanitaire, que l'accès aux soins se fasse en urgence ou pas», en citant l'exemple de la médecine ambulatoire, caractérisée par des patients venant une ou deux fois par an à l'hôpital pour le suivi d'une pathologie chronique.
«L'accès aux soins [...] doit être égalitaire pour tous», a-t-elle poursuivi, en estimant que cette extension du pass sanitaire «ne pourra pas être accepté» par le Conseil constitutionnel. «Ça s'apparenterait à un refus de soins», a conclu l'infectiologue.
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