Affaire des sous-marins : des candidats à la présidentielle prônent la sortie de la France de l'OTAN
RT France
De Mélenchon à Le Pen en passant par Asselineau, Pécresse ou Ciotti, l'annulation surprise d'un contrat de vente de sous-marins par l'Australie pose la question de l'intérêt de Paris de rester dans l'OTAN ou dans son commandement intégré.
A droite comme à gauche, plusieurs candidats à l'élection présidentielle ont plaidé pour une réponse forte en réaction à l'affaire des sous-marins dont la vente à l'Australie a été annulée au dernier moment : la sortie de la France de l'OTAN.
Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI à la présidentielle, a ainsi estimé de façon dans un communiqué publié le 15 septembre qu'il était temps «de cesser de se bercer d’illusions, de refuser la caporalisation, de quitter l’OTAN et d’expulser de France le Centre d’excellence OTAN pour l’espace que les Etats-Unis veulent installer à Toulouse».
Moins offensif, l'ancien ministre de l'Economie et du Redressement productif Arnaud Montebourg, a tout de même jugé que «la question du maintien dans l'OTAN [était] posée» et s'est interrogé : «Alstom, notre colonisation par les GAFAM, le coup de poignard australien : nos alliés le sont-ils encore ?»
Georges Kuzmanovic, ancien conseiller de Jean-Luc Mélenchon et candidat de République souveraine, a pour sa part affirmé qu'il était «temps de riposter» dans une tribune publiée dès le 18 septembre. «Le premier pas pour reconquérir le respect et notre indépendance est de quitter le commandement intégré de l'OTAN», a-t-il affirmé, sans néanmoins ménager le gouvernement français qu'il a accusé d'un «manque de vision stratégique» qui serait due, selon lui, à «l’incapacité des gouvernants à défendre les intérêts de la France».
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