Une fresque représentant Daniel Ortega, dans les rues de Managua.
RT france
Selon des résultats partiels, le président sandiniste Daniel Ortega est reconduit à la tête du Nicaragua pour un quatrième mandat consécutif. Il a récolté environ 75% des voix, selon des résultats partiels.
D'après des résultats partiels officiels publiés ce 8 novembre, le président sortant Daniel Ortega a été reconduit à la tête du Nicaragua, à l'issue de l'élection présidentielle. Agé de 76 ans, Daniel Ortega, qui était déjà au pouvoir de 1979 à 1990 avant d'y revenir en 2007, briguera un quatrième mandat consécutif.
Ces résultats partiels officiels sont basés sur 49% des bureaux de vote, selon le tribunal électoral, qui donne un taux de participation de 65,34%.
Le spectre de l'ingérence en toile de fond
Sans surprise, les Etats-Unis, l'Union européenne et l'Espagne ont rejeté les résultats de l'élection. Dans un communiqué publié le 7 novembre, avant donc que les premiers résultats du scrutin ne tombent, le président américain Joe Biden s'en était pris à son homologue nicaraguayen. Il avait accusé le leader sandiniste d'avoir «orchestré [...] un simulacre d'élection qui n'a été ni libre ni équitable, et certainement pas démocratique».
Peu après les résultats partiels, le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell lui a emboité le pas, estimant que l'élection s'était déroulée «sans garanties démocratiques» et achevait le basculement de ce pays dans un «régime autocratique». «[Daniel Ortega] a éliminé toute concurrence électorale crédible, privant le peuple du Nicaragua du droit d'élire librement ses représentants», a déclaré Josep Borrell.
Depuis juin, 39 opposants au pouvoir ont été arrêtés et emprisonnés au Nicaragua dont sept pré-candidats à l'élection présidentielle. Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre de différentes lois adoptées par les autorités du pays latino-américain visant à empêcher toute ingérence étrangère dans l'élection. En ligne de mire figurent principalement les Etats-Unis, qui ont financé dans les années 1980 la guérilla antisandiniste des Contras.
La nouvelle législation interdit par exemple qu'un candidat à la présidentielle promeuve des sanctions étrangères contre son pays, ou qu'une ONG perçoive des fonds étrangers.
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