Un drapeau américain flotte à l'extérieur du dôme du Capitole à Washington (image d'illustration).
RT france
Indifférente aux multiples appels en faveur de l'abandon de ses poursuites visant Julian Assange, l'administration américaine assure en revanche vouloir aider les professionnels de l'information menacés par des pouvoirs jugés autoritaires.
«Nous allons offrir de prendre en charge les coûts nécessaires pour faire face à des plaintes en diffamation et pour dissuader des autocrates et des oligarques», a déclaré le 4 novembre Samantha Power, directrice de l'agence gouvernementale américaine pour le développement international (USAID). Fait notable, l'institution en question est elle-même l'objet de multiples controverses sur les terrains où elle opère, particulièrement en Amérique latine, où elle a été au cœur de plusieurs affaires troublantes. En 2013 par exemple, cette agence américaine était expulsée de Bolivie par le gouvernement qui l'avait alors accusée d'agir «pour des objectifs politiques et non pour des objectifs sociaux».
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La patronne de l'USAID affirme pour sa part souhaiter défendre «les médias indépendants» face à des pouvoirs jugés autoritaires recourant à des «tactiques sommaires mais efficaces afin de faire disparaître des informations qu'ils ne souhaitent pas voir rapportées».
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As-t-on vu un autre état criminel, tel que les USA, être aussi hypocrite ?