Pas tibulaires, mais presque ... autant qu'un drone tueur démocrate et droit de l'hommiste.
Le cas Wagner
Politiques français, européens, et occidentaux s’indignent du recours par des gouvernements africains à la société de mercenaires russe Wagner, qui est présentée comme l’armée privé de Vladimir Poutine.
D’abord la Centrafrique, puis le Mali.
Ils lui reprochent des exactions dans les conflits armés où elle participé (notamment en Syrie où elle aurait maltraité des démocrates de DAESH, ainsi que des néo-nazis en Ukraine).
De nombreuse voix africaines au contraire s’indignent de cette indignation ; elles disent : en quoi ça vous regarde ? Les États souverains africains ne sont-ils pas en droit de s’adresser à qui ils veulent pour assurer leur sécurité ?
Et c’est vrai que si la présence française en Afrique maintenait la paix, on le saurait ! Les voix qui réclamaient l’intervention humanitaire - et militaire – française en Centrafrique semblaient avoir oublié que l’armée française s’y trouve chez elle depuis l’indépendance, en 1960, ce qui n’a pas empêché coups d’État, exactions et rebellions de battre tous les records ! Alors que les soldats de Wagner ont contribué a rétablir l’ordre sur la plus grande partie du territoire, en deux ou trois ans, ce que la France n’a pas su faire en 60 ans. Et au Mali, l’aide française est en bonne voie d’obtenir les mêmes résultats.
Il y a des indignations qui en disent plus long sur ceux qui s’indignent que sur ceux qui sont visés.
Gilles QUESTIAUX
POUR LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE
CLIQUEZ CI-DESSOUS