Des soldats français de l'opération Barkhane marchent derrière un Airbus A400 M Atlas de l'armée de l'Air française, à Tombouctou, au Mali, le 5 décembre 2021.
RT france
Les autorités maliennes ont qualifié le désengagement français de «violation flagrante» des accords entre les deux pays. Emmanuel Macron a répondu que la France se retirerait «en bon ordre» et ne transigerait pas sur la sécurité de ses soldats.
Ce 18 février, le gouvernement malien a demandé à la France de «retirer sans délai» ses soldats du Mali, s'attirant une fin de non-recevoir du président français Emmanuel Macron. Au lendemain de l'annonce par ce dernier d'un retrait échelonné sur les prochains mois, le chef de l'Etat a également mis en garde contre toute atteinte à la sécurité des troupes françaises.
Au regard de ces manquements répétés [aux] accords de défense, le gouvernement invite les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national
Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le porte-parole du gouvernement installé par les militaires, le colonel Abdoulaye Maïga, qualifie l'annonce du désengagement français de «violation flagrante» des accords entre les deux pays. Il déclare également que les résultats de neuf ans d'engagement français au Mali «n'ont pas été satisfaisants». «Au regard de ces manquements répétés [aux] accords de défense, le gouvernement invite les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national, sous la supervision des autorités maliennes», a déclaré le colonel Maïga.
«Le gouvernement rappelle que, par rapport aux résultats attendus, les résultats obtenus et annoncés officiellement par les autorités françaises n'ont pas été satisfaisants», qu'il s'agisse de l'opération Serval en 2013 ou de Barkhane qui lui a succédé, dit le communiqué lu ce jour vers midi.
POUR LIRE LA SUITE
CLIQUEZ CI-DESSOUS