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Pour le PCF,
l'ennemi le plus dangereux au second tour des présidetielles :
c'est Marine Le Pen.
La lettre que vient d'adresser le Parti communistes à l'Union populaire en en vue des législatives en porte témoignage :
"L’heure est grave.
Dans cette situation, la priorité pour les communistes est de battre Marine Le Pen dans les urnes, dimanche 24 avril.
C’est pourquoi nous appelons à prendre des initiatives, partout dans le pays, pour révéler et combattre le projet de l’extrême droite et de ses forces organisées.
Nos milliers d’élu·e·s, parlementaires, maires, conseillères et conseillers régionaux, départementaux et municipaux sont pleinement mobilisés en ce sens, en lien avec nos forces militantes présentes sur l’ensemble du territoire.
Et c’est pourquoi, dimanche 24 avril prochain, fidèles à notre histoire, nous utiliserons et nous appelons à utiliser le seul bulletin de vote à notre disposition pour battre Marine Le Pen dans les urnes.
Et de tirer un trait sur le bilan de Macron !
Et pourtant...
C'est Macron, qui durant cinq ans, a fait souffrir les masses populaires en privant pour l'essentiel les salariés et leurs représentants syndicaux des moyens de pouvoir défendre efficacement leurs droits : la première mesure du président dès l'été 2017 fut d'esssorer le Code du Travail, au grand bonheur des employeurs et du Medef.
Marine Le Pen n'est à l'origine de ce coup de force....
C'est Macron qui a favorisé les ultrariches en limitant leurs impôts portant sur leur fortune FINANCIERE, et permis aux actionnaires, par leur spéculation en bourse, s'amasser en pleine crise sanitaire des profits monumenataux jamais atteints, alors que la misère a touché en France plus de 10 millions de citoyens, qui ne peuvent plus joindre les deux bouts, et dont des centaines de milliers sont privés de logements.
C'est Macron, pas encore président, qui a poursuivi et accéléré la désindustrialisation, la liquidation des services publics, des industries françaises de pointe - Alstom en est le fleuron - fait appel aux officines privées, tel McKinsey, firme US, pour élaborer les projets concernant notre Santé, notre Ecole, visant à privatiser ces secteurs vitaux pour notre peuple, et qui s'apprêtait à céder nos retraites aux appétits du financier BlackRock, avec le "régime à points", projet mis de côté du fait du Covid
C'est Macron qui a utiisé les méthodes de répression policières et judiciaires les plus brutales - les plus sanglantes - contre la contestation, celle des Gilets jaunes en particulier, avec l'emploi des grenades d'encerclement, et surtout les 'flash ball", qui ont défiguré et mutilés des centaines de manifestants
Si on en croit "Le Monde", du 8 novembre 2019, quotidien peut suspect d'animosité envers le président de la République :
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Selon le décompte effectué par le journaliste David Dufresne, ce ne sont pas moins de 353 manifestants qui ont été gravement blessés durant ces manifestations.
Parmi eux, figurent une trentaine d’éborgnés et Zineb Rédouane, une octogénaire algérienne, décédée à l’hôpital à Marseille après avoir été touchée par un tir policier.
Quant à la répression judiciaire...
Depuis fin 2018, en France, la répression des manifestations a été d’une ampleur inédite. Manifester pacifiquement expose au risque de violences policières, mais aussi à celui de finir en garde-à-vue. En effet, les autorités ont instrumentalisé des lois contraires au droit international pour verbaliser, arrêter arbitrairement et poursuivre en justice des gens qui n’avaient commis aucune violence.
Enquête.
Tout ceci sur le plan intérieur !
En ce qui concerne l'avenir de la France, Emmanuel Macron n'a pas fait dans la dentelle.
Sur le futur de notre pays, il considère que celui-ci n'est concevable que dans le cadre "d'une souveraineté européenne". Le président envisage donc de substituer à la souveraineté de notre pays, celle de l'Europe. Une Europe des Régions en quelque sorte, à l'image des institutions allemandes.
Cette Europe fédérale a été rejeté en mai 2005 par une majorité de Français dans un référendum historique.
Macron n'en a cure.
Ce qu'il veut, c'est une France réduite à un supermarché.
Selon le plan de ses maîtres de la finance mondialisée, son projet c'est en finir avec la France de la Révolution, jacobine et patriote, cette France à bonnet rouge pour laquelle des milllions ont voté dimanche dernier.
Et c'est pour cet homme-là, que le PCF, et bien d'autres, la soit-disante "Gauche" de Hollande et des Vert, font voter !
"Ca n'empêche pas Nicolas" vous appelle à faire barrage en utilisant le seul bulletin qui puisse mettre en échec cette politique néfaste et dangereuse. Dommage que ce bulletin ne soit pas celui du PCF, le parti qui se réclamait naguères de la Révolution française, de la Commune de Paris et de la Résistance.
Jean LEVY