D’ailleurs, d’après les délégués syndicaux et Pascal Wouters en tête, " ce sont les propos sexistes qui nous ont fortement touchés ". Il dénonce même "une escalade des qualificatifs " de la part de la direction.
D’autant que d’après eux, cela n’a jamais été notifié dans la procédure de licenciement où il était marqué "intimidation collective sur personne non gréviste en lieu clos ". Des propos qui ont fait sortir les grévistes de leurs gonds qui les ont "offusqués ".
Une reprise "n’est ni envisagée, ni envisageable"
Ainsi, le 22 avril dernier au matin, les grévistes ont arrêté la circulation devant l’usine et mené une distribution de tracts aux automobilistes afin de les informer des agissements de la direction. Avec le soutien de l’union locale de la CGT et des délégués syndicaux cheminots, Pascal Wouters se réjouit d’avoir eu "quelques soutiens ". Puis un autre de ses collègues de poursuivre : "On se sent légitime dans notre démarche, on a le soutien de nos collègues, même les non grévistes ". Mais pour le moment, la situation ne se débloque pas. Alors que la direction se montre ferme, les grévistes aussi et "une reprise du travail n’est ni envisagée, ni envisageable " en clin d’œil aux propos de la direction de Lafarge. Preuve que ce conflit risque bien de durer car "c’est la première fois qu’aucun personnel de direction ne vient au
C’est aussi "la première fois qu’elle assigne des non grévistes pour redémarrer la production ". Et Pascal Wouters de poursuivre avec ironie : "Stratégiquement, la direction a été très bonne, tout comme dans la manipulation du temps ", concernant les procédures de licenciement. Seule issue possible pour une sortie de crise "que la direction respecte les conditions énoncées à la base concernant les sanctions disciplinaires ". D’autant que pour l’un d’entre eux, on "lui avait proposé il y a quelques mois, le poste de chef de service de service de fabrication " et "que tous deux ont un casier disciplinaire vierge ! ".
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