Quant à l’admiration de l’admirable Zelensky pour le « héros national » Stépan Bandera, le massacreur antisémite et génocidaire ukrainien qui combattit glorieusement l’Armée rouge aux côtés d’Hitler, elle est passée sous silence ou tenue pour du folklore par nos médias. De même, l’Ukraine est par essence et quoi qu’elle fasse « une démocratie » : que sous le précédent président pro-américain Porochenko, la langue russe ait été officiellement déclassée, ainsi que le hongrois de la minorité magyare, et que l’ukrainien soit devenu la seule langue officielle de cet État multinational (où vivent des Russes, des Magyars, des Tatars…), c’est purement anecdotique : après tout, les russophones des pays baltes sont massivement discriminés en Estonie, Lituanie et Lettonie sans que cela ait jamais posé le moindre souci à l’UE. Il n’est donc pas bien grave, juste un petit dérapage, que Porochenko ait promis à la télévision d’État ukrainienne que les enfants russophones du Donbass « vivraient désormais dans des caves » : tout le monde peut encore voir cette vidéo sur internet en cherchant dix secondes. De même, que le Donbass ouvrier, russophone et minier ait été impitoyablement bombardé de 2014 à 2022 par Azov, fer de lance nazi, je le répète, de l’Armée ukrainienne, en totale violation des accords de Minsk reconnus par l’Ukraine et garantis par Berlin et Paris (des « garants » semblables à Ponce Pilate !), ce n’était pas la une guerre, voyez-vous, puisqu’il n’y a eu que 14 000 tués selon les autorités du Donbass ; et, après tout, ce n’étaient que des prolos et de détestables nostalgiques de l’URSS, avec bien sûr quelques enfants, vieillards et autres civils dans le tas. L’Ukraine étant, par essence et quoi qu’elle fasse, « une démocratie libérale » et les Russes étant, par nature, quasi-génétiquement, des « totalitaires crypto-communistes » et des « nostalgiques de l’Empire soviétique » à genoux devant « le Maître du Kremlin », l’interdiction par Kiev de tous les partis d’opposition à la guerre, à commencer par celui des communistes, l’enlèvement par on ne sait qui, des jeunes frères Kononovich, dirigeants de la JC ukrainienne, l’égorgement des prisonniers russes devant des caméras à la manière de Daech, tout cela n’est que point de détail de la « guerre de libération » en cours.

Pour les mêmes raisons, les référendums qui ont mis en place les Républiques populaires du Donbass ne sont qu’une « auto-proclamation » alors que l’arrachement manu militari par les Occidentaux du Kosovo à la République serbe, ou que la partition sans référendum aucun de la Tchécoslovaquie en deux micro États satellites de Berlin, ou que le dépeçage de l’ex-Yougoslavie par la force armée de l’OTAN (à l’époque, la guerre de l’OTAN, appuyée par Jospin, a commencé par 79 jours de bombardements sur toutes les infrastructures de Belgrade !), étaient toutes autant de merveilles pacifiques, voire écologiques – de la Grande Démocratie libérale, européenne et atlantique de l’avenir. De même, le référendum de Crimée, par lequel, à l’issue d’une participation massive, la population russophone de cette presqu’île s’est massivement prononcée par vote secret pour son rattachement à la Fédération russe, n’est qu’une « manipulation de Poutine ». Bref, comme disait Victor Hugo se moquant des bellicistes de son temps,

« C’est un Russe! Égorge, assomme! / C’est normal, pourquoi cet homme / Portait-il un habit blanc ? »…

Pour les mêmes prétendus « journalistes », la guerre actuelle a commencé avec l' »invasion de l’Ukraine » par Poutine le 24 février dernier. Auparavant, il n’y avait pas eu le putsch pro-atlantique de Maïdan chassant le président « pro-russe » Ianoukovitch qui venait d’être élu, et dont le tort était de ne pas vouloir rallier la zone économique européenne. A la suite de ce putsch, il n’y avait pas eu la volonté affichée par la nouvelle Ukraine euro-radicalisée d’adhérer à l’UE et à l’OTAN, c’est-à-dire l’acharnement de l’Occident, insupportable pour n’importe quel gouvernement russe, à boucler totalement la frontière occidentale de la Russie. Avec, en prime, la tentative occidentale de fomenter une révolution orange (en réalité, une contre-révolution) contre le « dictateur » biélorusse Loukachenko, l’ancien directeur de kolkhoze qui a eu le tort de ne pas liquider les acquis sociaux de l’URSS et de ne pas privatiser ou liquider, comme ce fut le cas dans toute l’Europe de l’Est postcommuniste, la puissante industrie socialiste de son pays, de manière à réduire la population ouvrière biélorusse en colonie de main-d’œuvre l’industrie occidentale, notamment allemande, comme c’est déjà le cas, bien avant la guerre, de la population ouvrière de l’Ukraine.

Quant à la promesse faite par les Occidentaux à Gorbatchev (qui, il est vrai, n’a même pas demandé un écrit dûment signé par Bush lors de l’unification allemande : l’admirable homme d’État responsable que voilà !) de ne pas étendre l’OTAN au-delà des frontières Est de l’ex-RDA, elle n’a évidemment jamais existé et il est évident que les Russes devaient sauter de joie à l’idée de voir l’alliance militaire historiquement rivale, qui a précédé le Traité de Varsovie et que Washington a maintenue lors de sa dissolution, se rapprocher de plusieurs milliers de km de leurs frontières, missiles américains pointés sur Moscou en prime.

Bref, nous assistons actuellement, comme si de rien n’était, à une intense propagande de guerre qui n’a rien à envier à celle dont les Français furent abreuvés en 1914, à une époque où l’on n’interdisait pas Tchaïkovski et Borodine mais Beethoven et Wagner dans les salles de concert de notre pays, de même que Debussy et Rameau était « tricards » en Allemagne. Qu’il est piteux et lamentable de voir tous ces gens de média prétendument critiques ricaner sur la propagande de guerre russe (bien réelle, évidemment !) ou sur la propagande de guerre franchouillarde d’hier, alors qu’ils la pratiquent au carré et au cube sans le moindre second degré dans leur pratique massivement désinformatrice d’aujourd’hui. A ces individus sans conscience, je ne puis rien faire d’autre, inlassablement, que répéter deux phrases qui les cingle au visage l’une et l’autre et que je propose aux lecteurs de cet entretien d’apprendre par cœur :

« Le courage, ce n’est pas de suivre le mensonge qui passe ; le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire » (Jean Jaurès). Et aussi : « l’esprit critique, l’indépendance intellectuelle, ce n’est pas de céder à la réaction mais de ne pas lui céder » (Georges Politzer, agrégé de philosophie, émissaire du PCF interdit auprès du gouvernement français de Paul Reynaud pour proposer un plan de défense de Paris lors de l’invasion de 1940, enlevé, torturé et fusillé par l’Occupant nazi).

Bref, amis et camarades, cherchez par vous-mêmes sur internet et surtout, lisez chaque jour pendant que c’est encore possible, le site internet du PRCF www.initiative-communiste.fr. Chaque mois, lisez et faites lire le seul mensuel marxiste-léniniste de France, Initiative communiste. Car plus que jamais, le mensonge d’État conduit à l’holocauste de l’humanité alors que la recherche du vrai, si tâtonnante soit-elle, est le seul rempart de la paix mondiale, donc à notre époque, de la VIE SUR TERRE.

Initiative Communiste – Concernant la situation politique et militaire en Ukraine, comment l’apprécies-tu?

Georges Gastaud – Je ne suis nullement spécialiste de ces choses mais il n’est pas malaisé, en confrontant divers sites militaires et géopolitiques existants, y compris celui de l’armée française (les militaires de terrain sont plus lucides et souvent moins va-t-en-guerre que les journalistes avides d’émotionnel) de comprendre que, en gros, les Russes poursuivent pas à pas leur plan initial en l’ajustant. Ils n’ont jamais dit qu’ils voulaient conquérir Kiev et l’ensemble de l’Ukraine et leurs objectifs de guerre ne sont illisibles que pour ceux qui veulent se boucher les yeux et les oreilles. Ils veulent tout bonnement neutraliser et dénazifier l’Ukraine, c’est-à-dire l’empêcher de rallier l’OTAN et la débarrasser des milices nazies qui bombardaient depuis 8 ans le Donbass, en un mot, sécuriser leur frontière sud-ouest et garantir au Donbass russophone le droit de vivre en paix. Pour cela, ils sont à la fois intervenus sur l’Est du pays, notamment contre le bastion nazi d’Azov qui était à Marioupol et qui est en voie de liquidation. Que la presse occidentale présente les sinistres bourreaux SS d’Azov comme des « résistants » donne la mesure de ce que sont aujourd’hui les « valeurs européennes » en proie à la novlangue la plus débridée, et c’est ici le fils de Résistant antinazi qui parle. Par ailleurs, l’armée russe s’était avancée jusqu’à Kiev, non pour conquérir cette ville immense, mais pour fixer et briser l’armée ukrainienne de l’Ouest et l’empêcher d’accourir en renfort dans l’Est russophone du pays. Maintenant que c’est, en gros, fait, l’armée russe se recentre sur le Donbass et sur l’Est du Dniepr et semble en passe d’encercler l’armée ukrainienne, il est vrai fortement préparée à cet assaut et surarmée par l’Ouest. Personne ne prétend qu’il n’y ait pas de crimes de guerre, mais s’il y en a, ce n’est pas seulement d’un côté car toutes les personnes qui ont échappé aux méthodes d’Azov disent clairement que ces gens se servent des civils comme de boucliers humains : qu’attendre d’autre, d’ailleurs, d’un bataillon nazi ? Et comme il est probable que pour finir, l’armée ukrainienne sera tôt ou tard mise dans l’impossibilité de poursuivre le combat, le bloc UE-OTAN conduit par son aile marchante la plus va-t-en-guerre, le bloc anglo-saxon des Biden et autre Boris Johnson, « met le paquet » pour tenter d’empêcher l’inéluctable et pour torpiller toute négociation chaque fois que Zelensky, instruit par le principe de réalité, fait un pas en direction des Russes en proposant ce qui dénouerait tout : la neutralité militaire de l’Ukraine, son refus d’entrer dans quelque alliance militaire que ce soit. Ce qui serait une chance pour ce pays qui deviendrait un pont entre l’Est et l’Ouest au lieu d’être ce qu’il est devenu par la faute des factieux de l’Euro-Maïdan et de leurs protecteurs euro-atlantistes : le champ de bataille et la poudrière de la troisième guerre paneuropéenne, transcontinentale, nucléaire et mondiale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est en effet sur ce point que je veux insister tant le danger est pressant : depuis le début des années 1980, j’insiste sans être entendu (tant la censure frappe ceux qui s’efforcent de essaient de relever le « nouveau défi léniniste » de notre temps), sur le caractère exterministe du capitalisme-impérialisme contemporain et de sa fraction dirigeante, l’Empire anglo-saxon. Un Empire auquel est arrimée l’UE désormais indissociable de l’OTAN. Parce que leur système capitaliste faussement « moderne » est à bout de souffle, parce que les « BRICS », Chine en tête, sapent leur hégémonie et peuvent leur damer le pion planétairement, parce que d’immenses luttes de classes conduite par des communistes comme en Inde se mènent à nouveau, parce que leur Union européenne socialement régressive est sourdement rejetée par les classes populaires du continent, parce que des États majeurs du système, non seulement les tout-puissants USA, mais la France, deviennent peu à peu ingouvernables, parce que le système médiatico-militaro-industrialo-financier ne peut pas fonctionner sans destructions majeures périodiques, parce qu’il est incapable de gérer sur le fond la baisse tendancielle du taux de profit moyen et qu’il est impuissant devant les crises sanitaires et écologiques énormes qu’il génère à jet continu, le capitalisme-impérialisme-hégémonisme contemporain porte en lui la guerre d’extermination comme la nuée porte l’orage. Cela s’était déjà vu dans les années 1980 quand, suite à la défaite historique encaissée au Vietnam et aux nombreuses révolutions anti-impérialistes de l’époque (Afrique, Amérique centrale, Asie), Reagan, suivi par ses vassaux Thatcher, Kohl et Mitterrand, avait provoqué la crise des euromissiles qui culmina en 1984 avec l’implantation en Europe des Pershing qui menaçaient Moscou d’un tir nucléaire « désarçonnant ». Déjà André Glucksmann, le porte-parole « philosophique » de la hideuse fausse « gauche » euro-atlantiste, justifiait la possibilité d’un conflit mondial pan-exterminateur (il appelait cela la « seconde mort de l’humanité ») en déclarant glacialement dans La force du vertige : « j’aime mieux succomber avec mon enfant que j’aime à l’issue d’un échange de Pershing et de SS 20 que l’imaginer entraîné vers quelque Sibérie planétaire« . Déjà à l’époque, nombre d’endormeurs de la conscience publique nous expliquaient que la guerre nucléaire n’adviendrait pas car nous étions structurellement protégés par la dissuasion nucléaire (ce qui n’est vrai que jusqu’à un certain point et en situation « calme » ; mais passé un certain seuil, l’existence de milliers d’armes nucléaires des deux côtés comporte un danger d’anéantissement général mille fois pire que tout accident nucléaire civil !) et surtout parce que, nous expliquaient doctement les Pierre Juquin (PCF) et autre Gorbatchev, « la guerre nucléaire ne fonctionne pas à notre époque » vu que « ne faisant ni vainqueurs ni vaincus, elle n’a plus de signification politique« . Elle était si dénuée de signification politique que, comme on l’a vu, la croissante menace nucléaire exterministe que l’impérialisme occidental a fait peser sur l’URSS dans les années 1979-1985, a permis en dernière analyse la contre-révolution en URSS en aidant les forces antisocialistes russes à propulser à la tête du PCUS le courant capitulard et liquidateur personnifié par Gorbatchev, Yakovlev et Chevardadzé. Gorbatchev a principalement réussi à évincer son rival, Michel Romanov, en promettant aux Soviétiques la paix à tout prix. Pour ce faire, Gorbatchev, l’homme désormais le plus justement méprisé des masses populaires russes, a mis en avant sa « nouvelle pensée politique » qui prétendait « préférer les valeurs universelles de l’humanité aux intérêts de classe du prolétariat ». Le « plutôt morts que rouges » des boutefeux américains, allemands et Cie s’est ainsi mué en « plutôt plus rouges que morts et irradiés ! » néo-munichois : loin de se confronter à la logique exterministe de Reagan, on se contentait ainsi de l’inverser.

Le résultat, c’est que l’URSS et le camp socialiste mondial ont disparu dans le déshonneur, que le rempart mondial de la paix et du progrès social mondial qu’était le socialisme soviétique a disparu et que… nous n’avons jamais été aussi proches d’une troisième guerre nucléaire. Un holocauste nucléaire qu’a, non pas éloigné mais rapproché, le « reculer pour mieux sauter (encore plus haut ?) » de la perestroïka capitularde, ce tremplin de la contre-révolution qui a mis en orbite l’UE de Maastricht, la revanche historique de l’impérialisme allemand et la poussée vers l’Est de l’UE-OTAN en alliance avec les fascistes russophobes d’Europe de l’Est qui aspirent à une grande revanche sur Stalingrad !

Bref, aujourd’hui, la question cruciale, immédiate, fondamentale de l’heure est, pour tout militant ouvrier conscient, et plus largement pour tout humain doté de raison et d’amour de la vie, de militer avec ardeur pour la paix mondiale, Y COMPRIS QUAND IL S’AGIT DES PROBLÈMES POLITIQUES FRANCO-FRANCAIS. Car si importantes que soient pour les masses la question du pouvoir d’achat, de l’emploi et des acquis sociaux, elles seraient vite relativisées, comme tous les Ukrainiens vivant la situation actuelle pourraient le confirmer, si l’on allait vers une conflagration paneuropéenne à dimension de plus en plus nucléaire, donc exterminatrice. Dire cela n’est pas minimiser les « problèmes de fins du mois » au profit des « problèmes de fin du monde » du moins si l’on a compris que, comme l’a rappelé Sergueï Lavrov, un homme qui sait peser chaque mot, le danger de guerre mondiale se pose de moins en moins en termes de moyen ou de court terme.

Peut-être dira-ton que c’est là « jouer les Cassandre ». Mais Cassandre ne jouait pas et du reste, elle avait raison et les Troyens furent mal inspirés de ne pas l’écouter. En outre, comme disait Romain Rolland, « pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté » et ce qui est extrêmement triste en France et en Europe, c’est de voir que des forces qui, il y a peu, défendaient encore peu ou prou la paix sur des bases insuffisantes et social-pacifistes (et non sur des bases révolutionnaires et anti-impérialistes), soit ont baissé la garde, soit « accompagnent » le social-exterminisme, soit se comportent en fer de lance de l’exterminisme occidental, si ce n’est en véritables pyromanes de la guerre nucléaire mondiale.

Certes, Fabien Roussel n’en est pas là. Mais qu’il est triste de le voir, dans son dernier tract électoral traitant de la paix, contourner totalement le mot « OTAN » et déclarer que l’objectif principal doit être d' »isoler Poutine » ! En pleine union sacrée impérialiste, atlantiste et russophobe, est-ce ce que devrait dire un « communiste » ? Quant à déclarer, comme il l’a fait, que la question du moment n’est pas la sortie de l’OTAN (bref, d’abord faire des voix sans heurter le consensus atlantiste!) et qu’en gros, pour dénoncer l’OTAN, on verra plus tard (quand la France, tenue par ses engagements atlantiques, aura été aspirée dans un conflit mondial?), cela revient à renier le Congrès de Tours, c’est-à-dire l’acte fondateur du PCF où défense de la paix et combat contre « son » propre impérialisme, ne faisaient qu’un.

Bien entendu, Mélenchon, plus décent de ce point de vue, continue de prôner mollement la « sortie de l’OTAN » ; ce n’est pas méprisable, certes, mais qu’est-ce que cela vaut si par ailleurs on jure que l’on n’est et que l’on ne sera jamais « Frexiter » (alors qu’on l’était encore quelque peu en 2017 !), donc qu’on ne sortira jamais de l’UE, alors que l’UE et l’OTAN sont des soeurs siamoises également bellicistes, toutes deux également russophobes et semeuses d’escalade avec les visites à répétition à Kiev des notables européens. A supposer qu’il devienne, comme il le souhaite, Premier Ministre de cohabitation en binôme avec Macron, Jean-Luc Mélenchon est-il prêt à déclarer, comme Thorez et Duclos eurent le courage de le faire durant la première guerre froide, que « le peuple de France ne fera jamais la guerre à la Russie » (soviétique ou post-soviétique, peu importe du point de vue des résultats que donnerait une guerre nucléaire « moderne » !) ?

Initiative Communiste – Quelles sont les conséquences de l’escalade en Ukraine sur la recomposition politique en France?

Georges Gastaud – Le PRCF souhaite évidemment qu’il y ait le plus de députés progressistes possible dans la prochaine Assemblée, et pour commencer, que les députés PCF et LFI actuels soient reconduits, même si nous n’avons pas de grands éloges à leur adresser pour leur action dans les cinq années écoulées : par exemple, pas une seule intervention en défense de la langue française menacée par le tout-anglais en cinq ans de mandat (« PCF is back ! », comme dirait Roussel). Encore faut-il qu’il s’agisse de vrais députés progressistes, sinon ça ne servira qu’à aggraver la confusion politique déjà à son comble.

Nos positions franchement communistes sur les « quatre sorties » sont claires 

POUR LIRE LA SUITE
CLIQUEZ CI-DESSOUS

https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/entretien-avec-georges-gastaud-nattendons-pas-resistons-a-la-guerre-imperialiste-la-casse-nationale-la-fascisation-au-saccage-social-et-salarial-organisons-nous/