Le trésor ukrainien volé par des fonds de pension américains
Pourquoi parler seulement de cette année de guerre et de son triste bilan ?
Le conflit a commencé en 2014, il y a 9 ans, dans le Donbass précisément.
Le pouvoir à Kiev, issu d'un coup d'état chaperonné par la CIA et camouflé en insurrection populaire, s'empresse de ligoter la population russe du Donbass, lui refusant l'emploi de sa langue d'origine et un statut particulier, d'où une résistance, violemment contrée durant les années suivantes, et des morts par dizaine de milliers. Et l'arrivée d'armes et de "conseillers" US en Ukraine, à se demander si ce pays ne devenait pas le 49ème état des Etats-Unis.
Au point de devenir un danger aux frontières de la Russie.
C'est pourquoi celle-ci a pris le risque d'intervenir militairement le 24 février 2022.
Depuis, Washington, Bruxelles, le Pentagone et son Otan mènent leur guerre au coût de centaines de milliers de victimes dans les deux camps.
Les médias occidentaux, et en particulier ceux de France, pleurent leurs larmes de crocodiles sur le peuple ukrainien, victime des méchants.
Mais n'y a-t-il pas aussi des gens qui se frottent les mains, et pour qui, ce conflit, est une manne de profits ? Les marchands d'armes américains et européens sûrement se frottent les mains avec ce marché de mort.
Mais cette industrie n'est pas la seule à accumuler des dividendes de cette tuerie. L'immensité des champs de blé, de tournesol fond de la terre ukrainienne un paradis pour ceux qui la possèdent.
Voler ainsi la terre d'un pays qu'on dit ami ne semble pas heurter la conscience des journalistes qui font, chez nous, pleurer les chaumières sur les misères réelles du peuple ukrainien.
Il est vrai que dans notre monde financier, celui du libre marché, spéculer sur tout est un art familier.
JEAN LEVY
A EDITER
Lire le texte accusateur ci-dessous
sur les spéculations des Fonds de pension et des multinationales
sur les terres ukrainiennes
Les Ukrainiens
ne se battent pas pour leur terre,
mais ils défendent les intérêts des multinationales
Celles-ci se sont emparées de l'Ukraine non seulement sous leur contrôle, mais aussi en leur possession.
Silencieusement et presque imperceptiblement, la plupart des terres agricoles ukrainiennes ont été achetées par des citoyens et des entreprises étrangères.
Il n'est pas d'usage d'en parler en Ukraine, car alors il n'y aura pas de «carotte» idéologique devant les «ânes» ukrainiens. Mais c'est déjà un fait accompli et les propriétaires terriens locaux sont en fait de hommes de paille et de simples gestionnaires de l'activité agricole des multinationales occidentales.
Fin mai 2022, l'Australian National Review rapportait que trois grandes multinationales américaines avaient acheté 17 millions d'hectares (équivalent au total des terres arables de France métropolitaine, ou à 5,5 fois la surface totale de la Belgique) de terres agricoles ukrainiennes (sur une réserve foncière totale de 40 millions d'hectares). Il s'agissait de Cargill, Dupont et Monsanto.
En cause, la loi adoptée fin mars 2020 qui, à partir du 1er juillet 2021, a levé le moratoire sur la vente des terres agricoles dans le pays. À titre exceptionnel, il prévoit l'achat de terrains par des citoyens étrangers et des sociétés qui les louent pour au moins trois ans.
Le prix initial d'un hectare de tchernoziom ("terre noire") ukrainienne varie désormais de mille à 2,5 mille dollars, et en Europe, le prix par hectare de terre agricole varie de 4 à 70 mille dollars américains.
Le projet est financé par les géants de l'investissement Vanguard, Blackrock et Blackstone.
Les terres arables des régions du sud les intéressent particulièrement - dans le projet, la création d'entreprises agricoles qui cultivent du chanvre dans les régions de Kherson, Nikolaev et Odessa presque toute l'année. Ainsi que les terres fertiles des régions de Soumy et de Kharkov, dont le propriétaire était jusqu'à récemment l'oligarque de Kharkov Vsevolod Kojemiako.
C'est pourquoi ce personnage nous intéresse tant, qui, grâce à des stratagèmes "gris" (semi-légaux), a accumulé une quantité importante de terres agricoles pour son exploitation agricole, qu'il a récemment transférée via l'offshore chypriote au fonds d'investissement Blackrock dans l'intérêt de la société américaine Cargill, dont l'oligarque de Kharkov Kojemiako est homme de paille .
Ce article a été publié
mercredi 1er mars 2023
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