Le fauteuil du peuple est vide !
Le président a parlé : il a confirmé le bien fondé sa réforme du système des retraites , qui sera, selon lui, de toutes façons promulguée. Et de prétendre que les syndicats n'ont pas voulu négocier...
"Mensonge ! "répondent FO, la CFDT , et bien sûr, la CGT, qui rétorquent que c'est Macron qui a refusé de recevoir leurs délégués.
Pour lui, il faut passer à autre chose, comme si il ne se passait rien dans les entreprises et dans les rues de nos cités.
De plus, Macron a menacé les "factions et les factieux" tels sont nommés les salariés qui bloquent leur entreprise, et les jeunes qui le soir, sillonnent les quartiers.
C'est donc la confrontation que Macron manie comme un gros bâton.
En résumé, la réponse de l'Elysée est une fin de non-recevoir faite aux millions de Français révoltés.
Ce qui devrait renforcer la mobilisation populaire, celle du 23 mars, en premier. Mais surtout la grève et le blocage dans les entreprises, sur les rondpoints, les ports et les centre de raffinage.
Puisque c'est la guerre que Macron a déclarée, mobilisons-nous pour la gagner.
JEAN LÉVY