Contre la bête, une seule issue :
la combattre ensemble pour s'en débarrasser
Face à la crise, qui submerge la société, nos médecins de l'Economie, ont trouvé la solution.
Comme ceux de Molière, la nouvelle purge inventée, la moderne saignée que nos économistes distingués ont trouvé, ce sont :
"Les marchés ! vous dis-je...qu'il préserver".
Et de présenter ceux-ci comme une créature géante, nécessaire à la survie de la société .Pour donner corps à leur invention, ces Diafoirus des instituts financiers, répètent leur diagnostic : "Il faut, disent ces économistes distingués, sans cesse alimenter les marchés de chair ouvrière à chaque heure renouvelée".
Car c'est du monstre, son met préféré.
La créature, nouvelle bête du Gévaudan, se nourrit de dividendes et de profits, qu'il ponctionne sur le travail de ses esclaves, jour après jour, accumulés.
Mais pourquoi ne pas tuer le monstre, au lieu de le préserver ?
C'est comme l'histoire du croquemitaine, un moyen de faire peur aux enfants pour qu'ils soient sages et obéissants.
Qui parle dans nos contes, de tuer les Barbe bleue et les sorcières ?
Mais ces contes de grand'mère ont fait leur temps.
Le peuple abusé se révolte .
Il ne veut plus servir de chair à pognon.
Il s'unit et part en chasse pour tuer la nouvelle bête du Gévaudan, le Capital, puisqu'il faut l'appeler par son nom, qui dévore nos enfants.
JEAN LEVY
Article publié
lundi 27 mars 2023
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