Macron droit dans ses bottes : le temps du mépris de la classe possédante qui s'accroche au pouvoir, par Jean Lévy

Ce matin, mercredi 15 mars, c'est l'heure des  dernières magouilles de l'Elysée. Celles-ci visent à obtenir un blanc seing à l'arrachée des députés, les Républicains en particulier, un vote positif sur le report de l'âge de la retraite à 64 ans. Les discussions qui se sont ouvertes ce matin au  sein de la Commission mixte Députés - Sénateurs ont pour objet un projet de loi qui devrait être soumis aux deux chambres dans la foulée.

Mais à l'Assemblée nationale, le vote n'est pas assuré : le groupe des Républicains est divisé. Ceux-ci, bien que favorable au projet - la mesure figurait dans leur programme présidentiel - sont sensibles au rejet massif du projet par la majorité des Français, de leurs électeurs de province en particulier, concentrés dans ce qu'on nomme les "sous-préfectures", où la densité des manifestants est la plus élevée.

On murmure à la télé - sur BFM-TV - que les ministres exercent sur chacun de ces députés LR des "pressions" susceptibles de les faires changer de vote....

Et si tout ça ne suffisait pas, l'Elysée, dit-on, aurait recours au 49/3

Le dernier retranchement d'un pouvoir épuisé - le monde de l'argent - d'une classe en fin de course, comme l'était celle des aristocrates en 1789.

Ainsi, peut on mesurer la dimension historique du mouvement social que nous vivons aujourd'hui.

JEAN LEVY

Article publié

mercredi 15 mars 2023

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