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Depuis le 30 janvier, par dix fois, des millions de salariés défilent dans les rues de nos cités avec comme principale revendication, le rejet total des 64 ans, comme âge légal du départ en retraite. Même la CFDT, dans son congrès de l'été, en avait fait un point non négociable....
Et aujourd'hui, alors que les infos notent un afflux de jeunes qui rejoignent les défilés, que le monde des salariés pour la dixième fois ont manifesté, le secrétaire général de la CFDT, implore de Macron "une pause", pour s'en remettre à un médiateur, afin de trouver un compromis, proposition reprise par l'intersyndicale, sans mandat, estime-t-on au congrès confédéral de la CGT .
Mais un compromis sur quoi ? Sur l'âge de départ à 64 ans ? Ce qui supposerait de part et d'autre, des concessions et, de toutes façons, un âge retardé par rapport aux actuels 62 ans.
Macron, sans attendre, répond NON à la médiation : c'est 64 ans, un point, c'est tout !
Ce soir, après les manifestations, les syndicats doivent se retrouver pour discuter de la suite à donner à la mobilisation. L'ampleur de cette journée sera au coeur de la discussion.
La réponse à donner est claire : renforcer, dans la durée, les grèves, les blocages de l'activité, les rassemblements de la population multipliés dans chaque bourg, dans chaque quartier pour redoubler la pression sur Macron et son monde des affaires, les financiers, qui de Bruxelles font la loi au peuple français.
Au soir .de cette journée, l'intersyndicale a décidé de la date de la nouvelle journée : ce sera le jeudi 6 avril prochain.
JEAN LÉVY
Publié
mercredi 29 mars 2023
sur
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