Les 7 grands de l'impérialisme, sous la coupe des Etats-Unis, réunis sur le lieu même où Washington a pulvérisé, sans raisons militaires, la ville d'Hiroshima, puis celle de Nagasaki, un crime de guerre US jamais puni
Les dirigeants occidentaux du "G7",* qui s'estiment les maîtres du monde, comptaient sur le sommet d'Hiroshima pour conforter leur politique de guerre contre la Russie. Et donner l'illusion que les Etats-Unis et leurs alliés européens avaient l'aval du monde entier (sauf celui du camp des "méchants" bien entendu).
Et tout ce beau monde avait invité leur clown de service, Zelenski, pour faire son numéro d'innocente biche traquée par des tigres assoiffés de sang. Emmanuel Macron, comme à son habitude, jouant au bon samaritain,, protecteur des faibles , aux petits soins du président ukrainien, son "copain".
La comédie était au point.
C'était sans compter sans le chef d'Etat brésilien.
Lula, seul en cette compagnie, est resté assis à l'entrée de Zelenski.
Patatras, le spectacle est gâché pour le monde entier. Et comme cela ne suffisait pas, l'Inde présente à ce sommet, commerce toujours avec la Russie, alors que Washington, et bien sûr Bruxelles, l'ont interdit...
Et c'est ainsi que les membres du G7 ont manifesté une solidarité complète avec l'Ukraine,
Emmanuel Macron a déclaré dimanche que le sommet du G7 au Japon était une opportunité d'échanger avec les grands pays émergents comme l'Inde ou le Brésil sur la question de l'Ukraine, ces deux Etats, seulement invités, n'ont pas signé la déclaration finale sur le conflit.
JEAN LEVY
* Créé en 1975, le G7 (« Groupe des 7 ») est un groupe de discussion et de partenariat économique entre sept pays : le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Sont exclus de ce "groupe des 7", naturellement la Russie, alors soviétique, et pour cette raison, n'en fait pas partie, la Chine, aucun pays d'Afrique, ni d'Amérique latine...C'est bien un club fermé, qu'on nomme les "Occidentaux", anciennes puissances coloniales sous la coupe des Etats-Unis, pour qui l'Amérique latine est encore leur "arrière-cour".
Mesurez ainsi le chemin parcouru depuis l'âge d'or de l'impérialisme...