Dernière heure
La situation en Russie
au 25 juin au matin
après la décision des troupes mercenaires de Wagner d'abandonner la partie
RÉBELLION DE WAGNER
Alors qu'une large partie des troupes de Prigojine a quitté la nuit dernière la ville de Rostov, les combattants de la milice Wagner sont partis de la région de Voronej, située à 400 kilomètres de Moscou. Cette région frontalière de l'Ukraine a été une étape de la marche avortée vers Moscou lancée par leur chef Evgueni Prigojine.
"Les unités du groupe paramilitaire Wagner achèvent leur retrait du territoire de la région de Voronej", a écrit sur Telegram le gouverneur local, Alexandre Goussev, en assurant que tout se passe "normalement, sans incidents".
Certes, la reconnaissance de l'échec de la fameuse "grande offensive" des forces ukrainiennes de Zelenski n'est publiée qu'en page 3 du "Monde", daté du 23 juin. Si une percée d'envergure des lignes russes s'était produite, l'événement aurait eu l'honneur de figurer, triomphante, sur la page une.
Telle est la façon des médias sous contrôle de présenter l'information.
Mais là où le quotidien force la dose, c'est quand, dans sa page 4, du même jour, il publie la carte "des territoires repris par Kiev depuis le début de sa contre-offensive".
Cette carte du front au 21 juin, (Voir en tête de l'article ) est en couleurs : en rose foncé, le terrain occupé par les soldats russes au premier jour de la contre-offensive ukrainienne, le 4 juin dernier. Puis en lignes sombres, les lignes fortifiées par l'armée de Moscou. Donc, leur faisant face, les forces de Kiev. Et la légende de la carte ajoute en bleu, couleur qui tranche avec l'ensemble, "les territoires repris par Kiev de puis sa contre-offensive"..
.Eh bien, cherchez bien, ce bleu horizon, qui doit marquer les avancées ukrainiennes... Il faut avoir de bons yeux pour discerner sur la carte (dix cm de côté) la zone bleue en question. Avec un peu de patience, votre regard finit par tomber sur un point bleu, de 2 millimètres de long sur un de large.
Quel aveu de l'échec de la fameuse contre-offensive ukrainienne, sans parler de ses lourdes pertes en hommes et en matériel, - dernier cri de la technologie occidentale, généreusement fourni par les pays de l'Otan : chars Leopard 2 allemands, Bradley US et canons Caesar français, piégés à mort , par les Russes.
"Le Monde" tente d'expliquer les raisons de l'échec :
Sous le titre "Tactiques infructueuses", le quotidien écrit :
le dispositif défensif mis en place par Moscou le long des 2 000 kilomètres de front et de frontières entre l’Ukraine, la Russie et la Biélorussie, s’est considérablement renforcé ces derniers mois. Les Russes ont fortifié leurs positions sur environ 30 kilomètres de profondeur, avec une succession de trois à six lignes de défense, hérissées de tranchées, de bunkers, de champs de mines, de dents de dragon, etc
Et pendant les travaux d'une telle ampleur, Zelenski et ses troupes n'ont rien vu, rien détecté des préparatifs défensifs russes !
Sans prendre la mesure de l'échec stratégique, Zelenski fanfaronne toujours pour obtenir des Occidentaux, du nouveau matériel militaire, pour justifier sa guerre, et l'entrée de l'Ukraine dans l'Otan pour que ses membres deviennent activement des belligérants.
C'est ce que Macron soutient : est-il conscient que les Français ne veulent pas se mêler au conflit, et qu'ils rejettent l'idée d'être de la chair à canon pour le profit des Etats-Unis.
Faudrait-il que notre peuple soit instruit des menaces qui pèsent sur lui, et réagissent en foule pour la paix en Ukraine et en France, aussi.
JEAN LEVY
Et repris sur