Ukraine : Zelenski et ses amis occidentaux escomptaient un combat fratricide entre Poutine et Prigojine, dont profiteraient les forces de Kiev... par Jen Lévy.

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Putsch raté contre Poutine:

quand les médias s’emballent

Le commentaire de Jean Lévy

Les dirigeants ukrainiens, Zelenski en tête, espéraient dimanche un affrontement sanglant entre le "Wagner" et l'armée russe.

Mais l'accord trouvé à Moscou a mis fin au conflit en moins de 24 heures.

La séquence Wagner, les espoirs mis par les Occidentaux  dans une fracture, qu'ils estimaient certaine, au sein des forces du Kremlin, permettaient à Kiev d'envisager sous un autre angle l'avenir de la "grande offensive" de ses troupes clouées au sol de par la défense russe puis le 4 juin.

Et ce sont aujourd'hui les forces de Kiev qui vont devoir subir en plus les assauts des 25.000 mercenaires de Prigojine, rejoignant leurs zone de combat sur le front ukrainien.

Le "monde occidental", comme se nomment les Etats soumis à l'impérialisme américain, faute de succès stratégiques décisifs ukrainiens sur le  terrain, escomptait la rupture intérieure des forces russes. Et les médias à leur solde, s'en léchaient d'avance les babines,  ceux de notre pays en première ligne : ils nous annonçaient un Poutine prostré, son régime fissuré et prêt à chavirer.

Certes, la bataille, sur le terrain, n'est pas encore gagnée quand on sait la quantité de matériel de haute technicité livré quotidiennement par les Etats-Unis, par l'Otan (qui a investi l'Union européenne), et la formation accélérée des troupes de Zelenski à ces armes nouvelles.

Washington veut, en alimentant le brasier, affaiblir la Russie et Poutine, de telle façon, que ce pays soit à nouveau réduit comme en 1991, par la chute provoquée de l'Union soviétique, à l'état de misère et de pillage, au profit des oligarques, les protégés des Occidentaux. 

Car ce sont les immenses richesses de la Russie, qui échappent aujourd'hui aux capitaux américain et européen, et que ceux-ci souhaitent voir tomber dans leur escarcelle...

Tel est la vraie raison de la guerre que l'impérialisme anglo-saxon mène en Ukraine, avec l'alliance de Macron, qui de ce brasier espère tirer, pour son monde des affaires, quelques marrons.

JEAN LEVY

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