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Lu sur le blog de l'UL CGT de Dieppe

100-milliards-de-cash.jpg

 révèle que les multinationales européennes sont assises sur des montagnes de cash.

Selon elle, les entreprises non financières de la zone EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique) détiennent plus de 1006 milliards de liquidités dans leurs caisses, soit la moitié du PIB français. Un chiffre arrêté à fin juin 2014.

Il n'y a pas de crise chez ces entreprises monstrueuses : 1006 représente 40% de plus que ce qu’elles détenaient en 2008-2009, au début de la crise financière.

«Elles ont travaillé à réduire leurs recours aux banques, à se sécuriser en refinançant leur dette et à se protéger contre les turbulences des marchés financiers », constate Moody’s.

Cela ne surprendra pas nos lecteurs et les militants de la CGT : les grands groupes européens ne sortent pas plus fragilisées de la crise que leurs concurrentes nord-américaines assises, elles, sur 1.640 milliards de cash. D’autant que « la stabilité macroéconomique actuelle rend moins cruciale la détention d’une trésorerie substantielle », selon le senior vice-président de Moody’s et auteur du rapport.

Dans le détail, 
sur ces 1006 milliards d’euros,
325 sont détenus par les acteurs de l’industrie,
256 par ceux de l’énergie,
175 par la grande consommation et
149 par les télécoms et TIC.

Et encore, Moody's, avec ces 1006 milliars ne compte pas tout ce qui existe comme liquidités chez les multinationales européennes ! Elle a mené son étude uniquement sur les sociétés dont elle assure la notation financière ! 

Donc ce chiffre de 1006 milliards est très inférieur à la réalité !

Par ailleurs, les dix plus gros « coffre-forts » de la zone détiennent 228 milliards de dollars, soit 22% du total.

Le top 5 de ces « rois du cash » : Volkswagen, Gazprom, BP, EDF et Total.

Tous disposant au moins de 22 milliards de liquidités.

Un matelas d'or ? Mais pas pour investir, ni lutter contre le chômage !

Malgré ces sommes énormes, l’investissement de ces grosses société reste atone. Et dans ce contexte, Moody’s estime que les « dépenses d’investissements devraient rester relativement stables » à l’avenir.

Cet argent ne sert qu'à deux choses:

  • > spéculer pour accumuler toujours plus, et
  • > gaver les actionnaires !
Quant aux salariés, c'est toujours le régime sec: 

 

Tag(s) : #Economie
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