«Les salariés en ont ras-le-bol d’attendre, il faut aller le plus vite possible vers une cession à un repreneur», a déclaré Yvon Scornet, porte parole de l’intersyndicale, qui réunit les syndicats CGT, CFDT et CFE-CGC. Ce délai a été accordé pour permettre de compléter les dossiers des candidats à la reprise, selon ce syndicaliste.
Il s’agit du second délai accordé par le tribunal qui devait initialement trancher le 4 septembre et avait repoussé sa décision à ce mardi. Les juges attendent des candidats qu’ils démontrent leurs capacités financières et techniques et obtiennent les autorisations administratives nécessaires à l’exploitation d’une raffinerie de pétrole.
Seules deux entreprises ont déposé une offre de reprise : Alafandi Petroleum Group (APG), basé à Hong-Kong, et NetOil dont le siège est à Dubaï. Les deux repreneurs éventuels se sont engagés à conserver la totalité des 550 salariés et à investir sur le site.
Ouverte en 1929 au bord de la Seine, cette raffinerie a été placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.