Le chef du gouvernement italien démissionnaire Mario Monti a annoncé dimanche qu'il était prêt à envisager d'être candidat si une formation adhérant à son programme de réformes le lui proposait. Il s'exprimait en vue des élections prévues en Italie les 24 et 25 février prochain. Il avait démissionné vendredi soir comme prévu, juste après l'adoption définitive du budget 2013.
Auparavant, Mario Monti s'est réjoui qu'après treize mois à la tête du pays l'Italie soit "sortie de la crise financière" sans aide extérieure. "La crise financière a été vaincue", et ce, "sans aides européennes, et sans aide du FMI" comme beaucoup nous le suggéraient fortement, a-t-il déclaré en conférence de presse.
Il a tenu à rappeler "la situation périlleuse dans laquelle se trouvait le pays" lorsqu'il en a pris la tête en novembre 2011. "Les Italiens peuvent de nouveau garder la tête haute comme citoyens européens", a-t-il déclaré.
Dans la suite de son discours, il a annoncé "un programme pour changer l'Italie et réformer l'Europe". Mario Monti a qualfié ce programme d'"agenda pour un engagement commun, première contribution à une discussion ouverte". Pour lui l'essentiel est que "les durs sacrifices que les Italiens ont dû consentir (au cours de l'année écoulée) ne soit perdus".
Le chef du gouvernement s'en également pris durement au Cavaliere, exprimant son "désarroi" face déclarations contradictoires de ce dernier à son égard. "J'ai beaucoup de mal à suivre la linéarité de sa pensée", a-t-il dit.
agences/vkiss