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Le  mécontentement social s'étend en France. Il va se concrétiser par des grèves et des manifestations dans les jours qui viennent. Ses causes  sont communes à l'ensemble des peuples de l'Union européenne. La politique menée par le pouvoir sarkozyste - les soit-disantes 'réformes' des droits des salariés - est identique à celle que conduisent les gouvernements d'Allemagne, d'Espagne, d'Italie ou de Grande-Bretagne. Tous s'en prennent aux différents régimes de retraites, rognent sur le pouvoir d'achat, réduisent l'accès aux soins, rendent l'emploi précaire. Qu'ils se réclament de droite ou de gauche, les dirigeants de ces pays appliquent les règles qu'ils ont, ensemble, établies au niveau communautaire à partir des traités et des accords signés à Maastricht, à Amsterdam, à Barcelonne ou à Lisbonne. Et cela au nom de 'la loi du  marché' et de 'la concurrence libre et non faussée'
Aussi, s'il est nécessaire de réagir vite et vigoureusement à chaque fois que les acquis sociaux sont menacés, les luttes qui seraient limitées au seul plan revendicatif, sans faire le lien avec la politique europénne, perdraient de leur efficac
ité. Peut-on, à la fois, refuser le dictat du patronat et de son pouvoir, et accepter la loi de Bruxelles, à travers une constitution imposée, sans consultation populaire,  par ce même pouvoir ?
Il faut, certes, développer l'action contre le plan de contre révolution sociale à l'intérieur de nos frontières.  
En même temps, il faut combatttre cette même politique  qui serait imposée au niveau européen.  par le biais d'une constitution-bis (ou d'un nouveau traité, dit simplifié).

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