UNE INITIATIVE DU COMITE VALMY
NON à la Constitution européenne maquillée :
EXIGEONS LA TENUE D'UN REFERENDUM POPULAIRE !
Faire ratifier le nouveau traité européen par les Assemblées, et cela dans les prochaines semaines, tel est le projet de Nicolas Sarkozy. Le Président veut aller vite et priver le peuple français du droit élémentaire de décider souverainement de son avenir. Son clan prétend que le vote majoritaire qui l'a élu en mai tient leu de referendum ! Comme si les électeurs lui avaient donné un blanc-seing sur un texte qui n'était pas, alors, rédigé et donc inconnu ! En fait, les commentateurs politiques doivent reconnaître que le refus de donner la parole au peuple est motivé par la prudence, c'est-à-dire la crainte d'un nouveau scrutin de rejet. Une fois suffit, considère l'oiligarchie qui accapare le pouvoir et qui est hostile à une France libre.
La propagande officielle, relayée par les médias, presque tous aux mains de la finance mondialisée, avance un second argument : cette fois, il ne 'agit plus de constitution. L'accord signé à Lisbonne par les dirigeants des 27 Etats de l'Union européenne ne serait plus qu'un 'mini traité', un 'traité simplifié' par surcroît (le texte compte 256 pages...), qui ne porterait que sur son organisation administrative. Ses symboles, tel le drapeau étoilé et son Hymne, ont disparu. Pour rassurer davantage, on prétend mensongèrement que la référence au 'marché libre et non faussé' est passé à la trappe. Cette mise en scène vise à désintéresser les citoyens et à semer la confusion : "Circulez, il n'y a rien à voir ! ".
La vérité est autre. Tous les gouvernements fédéralistes et tous ceux qui refusent la souveraineté populaire et qui avaient encensé le projet de constitution (Giscard d'Estaing, en tête), se déclarent plus que satisfaits du texte élaboré à Lisbonne. Ils ne cachent pas qu'ils y voient une revanche aux NON français er néerlandais de 2005. De leur point de vue, ils ont raison. Tous les traités signés depuis celui de Maastricht, ceux d'Amsterdam, de Barcelone, de Lisbonne déjà, demeurent la pirre angulaire de la politique économique et antisociale de l'Union européenne. Le 'marché libre', la 'concurrence' à tout va, la réduction du coût du travail et toute l'idéologie néo-libérale restent les fondements du nouveau traité, véritable constitution européenne en contebande. Tous les peuples d'Europe en font les frais : la pauvreté, la misère même, gagnent chaque année du terrain. L'accord de Lisbonne permettrait, s'il était appliqué, d'accentuer le processus : par une centralisation accrue (un Président de l'Union qui parlerait au nom de tous), et un système de vote majoritaire au sein des instances qui serait imposé aux nations récalcitrantes.
Ainsi, le pouvoir en France, chaque jour plus autoritaire, voudrait priver les citoyens de leur droit imprescriptible de décider de leur avenir. Le Comité Valmy estime absoluument indispensable que le peuple souverain soit consulté à nouveau par referendum.
La voie parlementaire, dans ce cas précis, ne serait qu'un substitut inacceptable visant à contourner l'obligation d'une nouvelle consultation populaire et serait illégitime.
Forces républicaines et progressistes, fidèles à la souveraineté populaire et nationale, nous tous Français, au-delà de nos votes précédents, exigeons un débat public et le respect de la volonté populaire. Unissons-nous pour exiger un referendum !
Cette pétition a déjà reccueili, en quelques jours plus, de 900 signatures par internet.
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