Sous couvert de mondialisation, traduction perverse du mot initial anglo-saxon globalisation, l'impérialisme ravage la planète :
par la guerre ouverte, comme les USA la pratique en Afghanistan et en Irak,
par la colonisation armée, telle l'occupation de la Palestine par Israël,
par la domination économique, par le biais de l'OMC, du FMI, de la Banque mondiale,
et à travers la politique néo-coloniale menée par la France, en Afrique, et aussi par la Grande-Bretagne, les Etats-Unis. On en voit également les effets néfastes en Amérique latine, comme au Mexique, au Chili, en Colombie.
Les peuples d'Europe sont également victimes de l'impérialisme, qui sévit à travers l'Union européenne.
Face à l'impérialisme, on peut, on doit réagir.
Déjà, la mainmise étatsunienne est mise en cause au Venezuela, en Bolivie et en Equateur, où les peuples rompent les chaines qui les asservissaient à Washington. Depuis près de cinquante ans, Cuba avait montré le chemin. Certes, les Etats-Unis ne s'avouent pas vaincus. Alliés aux intérêts de la bourgeoisie locale, ils ont recours à la subversion.
Au Proche-Orient, les Palestiniens résistent toujours à l'occupation de l'Etat hébreu, et l'armée de celui-ci, la première de la région, a été battue, durant l'été 2006, par la résistance populaire, au Liban, menée par le Hezbollah.
De grands pays agissent en fonction de leurs intérêts nationaux , face à la volonté hégémonique des Etats-Unis et des appétits des sociétés multinationales. La Chine, la Russie, l'Iran défendent avec succès leur indépendance et leur souveraineté.
En Europe, les peuples n'adhèrent pas à l'idée européenne. Ils expriment leur méfiance vis-à-vis de l'Union européenne, et leur rejet de l'euro. Aussi, conscients de cette hostilité, les élites dominantes, de droite et de "gauche", veulent leur imposer de force un carcan à travers une constitution déguisée, pour liquider les nations, socles de la résistance à cette politique, en violant la souveraineté populaire.
Mais la lutte contre l'impérialisme est encore trop parcellaire, sans liens véritables entre les peuples qui se dressent contre lui, sans solidarité internationaliste affirmée.
Or, sans coordination, sans efforts communs des peuples, qui agissent encore séparément, le combat contre l'impérialisme, au niveau mondial, est plus difficile, plus incertain.
IL FAUT DONC
CONSTRUIRE UN NOUVEL INTERNATIONALISME !
C'est pour débattre de cet objectif que
LE COLLECTIF COMMUNISTE POLEX,
LE FORUM MONDIAL DES ALTERNATIVES
LE CENTRE TRICONTINENTAL (CETRI), UNIVERSITE DE LOUVAIN-LA-NEUVE
vous convient à une conférence, animée par la journaliste Aline PAILLER
qui se tiendra
VENDREDI 8 FEVRIER 2008, à 18 heures
à la
MAIRIE DU IIème ARRONDISSEMENT
8, rue de la Banque (métro Bourse)
avec une introduction à la problématique de
Francis ARZALIER, historien, du secrétariat du Collectif POLEX COMMUNISTE
et comme intervenants :
Bernard DUTERME, (CETRI), Belgique
JacquesFATH, responsable des relations internationales du PCF,
Rémy HERRERA, du CNRS, Paris I et du Forum mondial des Alternatives
Semou PATHE GUEYE, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, secrétaire du PIT du Sénégal
qui introduiront le débat :
COMMENT COMBATTRE EFFICACEMENT L'IMPERIALISME ?
AVEC QUELLES FORCES ?