Cet indicateur représente selon les économistes entre un tiers et la moitié de la consommation totale, qui constitue le premier facteur de croissance de la France.
Prenant acte du ralentissement économique, Nicolas Sarkozy a abaissé jeudi de 1,75% à 1% la prévision de croissance 2012.
La baisse de septembre s'explique en particulier par le recul des dépenses d'énergie et d'habillement, explique l'Insee dans un communiqué. Sur l'ensemble du troisième trimestre, la consommation des ménages en biens progresse de 0,2%.
"Le chômage élevé, le manque de confiance, les contraintes sur le crédit et la 'gestion rigoureuse' des finances publiques pèsent sur les perspectives de croissance de la consommation des ménages", a déclaré Hélène Baudchon, de BNP Paribas.
Mais les profits des grandes sociétés montent en flèche !