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Jeudi 14 avril 2011

solidarité avec le président

du Front populaire socialiste lituanien,

Algirdas Paleckis

accusé de défendre les « crimes de l’URSS » !

 

paleckis2 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Procès du président du Front populaire socialiste,

Algirdas Paleckis,

à partir du 12 avril

 

Les dirigeants bourgeois de la Lituanie suivent la tendance à l’hystérie anti-communiste en Europe

 

Traduction AC du communiqué du Front populaire socialiste de Lituanie pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


Chers amis,

 

Ce 12 avril s’est ouvert le procès anti-démocratique et de nature totalitaire contre le dirigeant du seul parti anti-capitaliste en Lituanie – le Front populaire socialiste. Algirdas Paleckis sera jugé en vertu de l’article du code Pénal qui affirme :

 

  « Article 170. Approbation publique de crimes internationaux, les crimes de l’URSS ou de l’Allemagne nazie contre la République de Lituanie ou contre ses habitants, le déni et la minimisation flagrante de ces crimes.

 

1 – Toute personne, qui a publiquement approuvé les crimes génocidaires, ou d’autres crimes contre l’Humanité ou des crimes de guerre qui ont été reconnus par la législation de la République de Lituanie ou l’Union européenne ou par les verdicts rendus par les tribunaux Lituaniens ou internationaux, qui les a nié ou minimisé de manière flagrante, si cela a été fait de manière menaçant, injurieuse ou offensante, ou en conséquence de quoi l’ordre public a été troublé ; également toute personne qui a publiquement approuvé l’agression de l’URSS ou de l’Allemagne nazie contre la république de Lituanie, les crimes génocidaires ou d’autres crimes contre l’Humanité ou des crimes de guerre exécutés par l’URSS ou l’Allemagne nazie sur le territoire de la République de Lituanie ou contre les habitants de la République de Lituanie, ou d’autres crimes graves ou très graves commis contre la République de Lituanie ou contre les habitants de la République de Lituanie durant les années 1990-1991 par ceux qui ont mené l’agression contre la République de Lituanie ou par ceux qui y étaient impliqués, qui les a nié ou minimisé de manière flagrante, si cela a été fait de façon menaçante, injurieuse ou offensante, ou si en conséquence de quoi l’ordre public a été troublé :

 

Est passible d’une amende, ou d’une privation de liberté, par une assignation à domicile ou une incarcération pouvant aller jusqu’à deux ans de prison.

 

2 -  La responsabilité de ces agissements prévus par cet article incombe également aux personnes morales » 

 

  D’une part, il s’agit clairement d’une loi pour laquelle il était justement une question de temps avant qu’elle ne soit utilisée via une interprétation ouvertement mal-intentionnée d’une déclaration d’opposants politiques, comme les Communistes et les socialistes, afin de les neutraliser.

La raison invoquée pour l’ouverture du procès contre Algirdas Paleckis fut sa déclaration publique sur un programme radio à propos des événements du 13 janvier 1991 : « Et que s’est-il passé ici, près de la tour de la télévision ? Et c’est désormais de plus en plus clair, ce sont bien des gens de chez nous qui tirait sur d’autres Lituaniens ».

 

En conséquence de cela, désormais il doit répondre d’un procès et éventuellement d’une peine de prison de deux ans pour avoir remise en question la version officielle des événements du 13 janvier 1991, et pour sa conviction – qu’il a osé exprimer publiquement sans avoir pu imaginer que de telles paroles le mettraient dans cette situation –  qu’il y eut certains individus parmi ceux qui ont mené le soulèvement pour l’indépendance qui voulaient des victimes afin de susciter un mouvement de sympathie international.

Algirdas Paleckis déclarait tout simplement qu’il y a eu des agents-provocateurs qui avaient comme ordre de tirer aussi sur les Lituaniens et, cela est aussi très important, cela n’a rien à voir avec l’article du Code pénal qui est retourné contre lui.

Enfin, Algirdas Paleckis a même fait référence à des preuves qui semblent s’ajouter à un dossier solide en appui de son raisonnement sur ces événements controversés.

 

  D’autre part, voilà comment le totalitarisme bourgeois fonctionne – sous couvert de « démocratie », sachant que le nom de « démocratie libérale » laisse suggérer que l’élection du Parlement serait une condition préalable à tout système politique démocratique.

Cette loi, qui est totalement contraire à la liberté d’opinion et d’expression, et qui est à proprement parler totalitaire, a été adoptée sans que les citoyens Lituaniens n’aient leur mot à dire – comme pour toutes les autres lois anti-populaires dans ce pays – et sans qu’ils n’aient eu l’occasion de changer son contenu par la voie légale.

Cette loi est désormais là, prête à être utilisée par ceux qui sont au pouvoir dans ce pays contre tout citoyen qui oserait défier ce système politique non-démocratique et le système économique capitaliste d’exploitation, que cette « démocratie » bourgeoise légalise.

 

 

Le Front populaire socialiste ne reculera pas malgré tous les obstacles que la dictature bourgeoise place sur notre chemin, et nous demandons aux Partis communistes et ouvriers du monde entier d’afficher leur soutien et leur solidarité dans ce procès, qui est une mascarade, contre notre Président et camarade Algirdas Paleckis.

 

Par BANDERA ROSSA
Tag(s) : #Libertés
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