Les militants du FSC réunis à Paris le 25 et 26 octobre lors des débats organisés avec la CGT Cochin ont analysé la situation devant laquelle se trouve les salariés, retraités, jeunes ...et syndicalistes. Ils ont décidé de lancer l’appel suivant :
Le capitalisme en crise intensifie ses attaques contre les acquis populaires en s’appuyant sur ses institutions étatiques nationales et internationales. Sur notre continent, l’UE et les gouvernements imposent de terribles reculs aux travailleurs, l’Europe du Sud servant de laboratoire aux pires mesures de régression : chômage de masse, baisse drastique des salaires et des pensions, précarité de l’emploi, destruction de la protection sociale, des conventions collectives et de la Santé publique, asphyxie des services publics et privatisations, mise sous tutelle directe du capital financier des budgets et des parlements…
Alors que les peuples souffrent terriblement et que la colère monte un peu partout, le pouvoir et les médias favorisent aussi la montée de l’extrême-droite et du fascisme afin de détourner la mobilisation populaire.
En France, la destruction méthodique de toutes les conquêtes sociales est aussi à l’ordre du jour, et notamment celles mises en place par le Conseil National de la Résistance (CNR). Dans ce domaine, le gouvernement d’Hollande fait largement aussi « bien » que Sarkozy, concernant les retraites, la légalisation de la précarité (ANI), la répression anti-syndicale ou le financement public des profits des grandes entreprises privées…
Les travailleurs n’ont rien à attendre de ce système et de ses dirigeants : le capitalisme EST la crise et il ne survit qu’à travers la destruction, les guerres et la régression sans limite dans tous les domaines : social, démocratique, culturel….
« Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ». déclarait en 2005 Warren Buffett, 3ème fortune du monde.
Face à cette situation critique, et sauf à se suicider, le mouvement ouvrier ne peut plus être soumis à ceux qui défendent le « dialogue social entre partenaires sociaux», l’Europe « sociale », l’accompagnement des régressions par la négociation sans rapport de force. Il n’a au contraire pas d’autre choix que la résistance et il doit pour cela se réapproprier les outils qu’il a su forger pour se défendre au cours des décennies précédentes.
Contre le « syndicalisme rassemblé » piloté par la Confédération européenne des Syndicats responsable de 30 ans de défaites, le Front Syndical de Classe mène depuis bientôt 4 ans une lutte ouverte afin de replacer au cœur de la résistance ouvrière et de nos syndicats l'héritage du mouvement ouvrier : le syndicalisme de classe et le combat contre le capitalisme. Il va poursuivre son action en mettant dans la période qui s’ouvre l’accent sur la formation des militants par la mise à jour du formidable patrimoine construit en particulier par la CGT.
Poursuivre cette bataille impose d’avoir des moyens financiers à la hauteur des objectifs. Le FSC ne dispose bien sûr d'aucun financement officiel ou occulte et ne compte que sur ses propres forces, celles de ses adhérents et sympathisants. Nous lançons donc une campagne de renforcement militant et financier avec l’ouverture d’une campagne d’adhésions et d’une souscription nationale.
A présent allons plus loin pour le développement de la lutte des classes, pour la défense de nos acquis sociaux, pour une société de progrès, soutenez le syndicalisme de classe, soutenez le FSC, renforcez ses rangs et prenez toute votre place dans ses actions !
Adhérez au Front syndical de Classe,
versez et appelez à verser à sa souscription nationale.
Adhésion (30 euros) et/ou souscription : Chèque (à l'ordre de "Front Syndical de Classe") à envoyer au trésorier : FSC / Jacky Omer - 11 rue de Tivoli, 13005 Marseille