mis en ligne samedi 20 novembre 2010
par Ludo
Les dernières semaines ont vu, sur le front social, alors que la loi sur les retraites était promulguée en pleine nuit :
la suspension de la grève reconductible dans la plupart des secteurs, et notamment les secteurs clés de cette grève (Raffineries, dépôts et Port),
de grosses manifestations samedi 6 novembre, démentant un renoncement pourtant annoncé de toutes parts,
la poursuite d’actions et d’assemblées, à la base, dans de nombreuses villes,
un début de coordination de ces assemblées locales avec la réussite notamment du 11 novembre, grâce à la première rencontre nationale de Tours le 6 novembre.
Nationalement, devant nous, l’intersyndicale, dont la stratégie de journées espacées a, au final, conduit à l’échec ce mouvement, ne propose plus qu’une journée "multiforme", organisée localement, le mardi 23 novembre.
La grève générale, seule à même d’inverser le rapport de forces, n’a pas eu lieu.
Mais la période, mondialement, est à la contestation sociale, car le système nous envoie dans le mur. La solidarité internationale s’est exprimée un peu partout.
Les assemblées interprofessionnelles, les intersyndicales élargies aux non-syndiqués, les collectifs de lutte, etc., ont, dans des dizaines de villes, permis de s’organiser, tous ensemble, à la base. Voilà un des meilleurs acquis de cette lutte, voilà la voie à suivre,. Ces outils, créés par et pour la lutte, doivent permettre la poursuite de la mobilisation, et la préparation des prochains moments.
Nous, assemblée générale interprofessionnelle de Nantes, comme décidé à Tours le 6 novembre, invitons l’ensemble des villes à envoyer leurs délégués ou observateurs
à la seconde rencontre nationale
qui se tiendra à Nantes
samedi 27 novembre.
Les modalités d’organisation (mandatement)
et l’ordre du jour font l’objet de deux propositions séparées.
On ne lâche rien !
Contact : agip44@yahoo.fr